Grossesse et endométriose
L’endométriose est la 1ère cause d’infertilité chez la femme. Alors lorsqu’enfin, comme par magie, une grossesse commence, qu’elle soit naturelle ou aidée par un parcours en PMA, c’est un chapitre important et incroyable que s’apprête à vivre l’endogirl.
Même si les grossesses spontanées arrivent finalement souvent parmi les femmes souffrant d’endométriose, provoquant quelque fois quelques remous au passage tant la surprise est grande, il faut quand même dire que bien souvent la future maman sera passée entre les mains des spécialiste de l’assistance médicale à la procréation. Ce parcours a souvent été compliqué et pendant cette période le couple a été téléguidé dans sa manière de vivre par le biais des horaires des injections, des différents examens, des consultations tôt le matin, des injonctions d’avoir ou non des rapports sexuels… Cette intrusion dans la vie privée est telle, que lorsque le résultat est positif, la plupart d’entre nous se sent soudain un peu perdu face au grand vide que laisse la PMA en se retirant, même s’il est désagréable.
Même si un très grand nombre d’endogirls finit par devenir mère, ça tient souvent du miracle. Un bébé dans un ventre endométriosé, l’espoir est mince, fragile… Il suffirait d’un rien pour que tout s’arrête… Et ceux qui diront « comme pour tout le monde » ne savent pas à quel point ils se trompent. Parce qu’une grossesse qui arrive dans la vie d’une femme à qui on a dit et répété que ce ne serait pas simple pour elle d’être enceinte, c’est forcément vecteur d’angoisses. La première étant évidemment que tout s’arrête. On sait qu’on ne pourra pas dire qu’on réessayera le mois suivant. On sait aussi qu’une grossesse c’est un parenthèse dans nos vies de femmes malades pendant laquelle notre maladie se fait oublier. On a gagné une belle victoire et on tient à la vivre jusqu’au bout. Et puis, une grossesse, c’est aussi une belle promesse de rémission. Et un billet vers une vie « normale », vers une rêve réalisé…
Il n’empêche que cette grossesse, c’est quelque chose de compliqué quand même. Habituée à souffrir que nous sommes, les douleurs des contractions sont très proches des douleurs d’endométriose. D’ailleurs nous sommes nombreuses à être surprises de ne pas les trouver si fortes que ça, ou si ingérables que ça, ces contractions. Cependant, nous pouvons aussi les assimiler à toute cette souffrance que nous avons vécue jusque là et de ce fait mal vivre ces 9 mois. Mais il ne faut pas tout confondre : les contractions sont des douleurs utiles et nécessaires : au bout il y a le plus cadeau du monde…
Et puis, un ventre multi-opéré, c’est un ventre plein d’adhérences, de cicatrices, parfois il comporte encore des kystes. Il nous fait déjà mal « vide », vous imaginez bien qu’une fois qu’on a un mini Beckham ou une mini Williams dedans, ça peut pas être des vacances… Nos utérus sont fragilisés par toutes les lésions. Alors il faut savoir se reposer, prendre encore plus soin de nous que d’habitude pour mener ce petit miracle jusqu’à la nouvelle vie qui nous attend.
Enfin, n’oublions pas que certaines, connaissant un joli moment de répit dans leur histoire médicale, ont très peur de l’après grossesse, et peuvent connaître de vrais moments de panique en imaginant rechuter juste après l’accouchement.
Pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, non une grossesse quand on a une endométriose, ce n’est pas anodin, ce n’est pas un moment normal, ce n’est pas un moment forcément serein et l’entourage de la femme enceinte doit le comprendre.
Nous vous conseillons d’avoir pendant toute cette période un suivi avec une sage-femme, une préparation à l’accouchement spécifique telle que l’haptonomie (une préparation individuelle étant bien mieux adaptée à nos histoires tellement uniques) et pourquoi pas un suivi psychologique si vous en ressentez le besoin.
Enfin, à la naissance de cet enfant si attendu, pensez à votre contraception, parce qu’à ce moment-là, si elle est bien choisie et bien prise elle peut tout à fait permettre de prolonger la rémission…
En conclusion, même si ce chemin aussi est plus compliqué pour nous, ça ne veut pas dire qu’il le soit pour toutes, ni qu’il soit insurmontable. Quand on a vécu la plupart de ce que nous vivons toutes, une grossesse, c’est un chemin de santé ! Et puis surtout, ça veut dire qu’il existe et ça c’est le plus important… Accrochez-vous, croyez en vos rêves, faites vous confiance et laissez les autres penser ou dire ce qu’ils veulent. Pendant ce temps, vous vivez VOTRE moment et rien d’autre ne compte.
Pour aller plus loin :
http://www.famili.fr/,l-endometriose-pourrait-doubler-le-risque-d-accoucher-prematurement,359,30093.asp
http://www.stethonet.org/calcul.htm
http://www.medecine-et-sante.com/calculsettests/grossesse.html
http://www.aly-abbara.com/echographie/Atlas_echographie/atlas_echographie.html#embryon
http://www.aly-abbara.com/echographie/biometrie/estimation_poids_foetal_calculatrice.html
http://www.aly-abbara.com/echographie/biometrie/biometres/foetometre_comparatif.html
Même si les grossesses spontanées arrivent finalement souvent parmi les femmes souffrant d’endométriose, provoquant quelque fois quelques remous au passage tant la surprise est grande, il faut quand même dire que bien souvent la future maman sera passée entre les mains des spécialiste de l’assistance médicale à la procréation. Ce parcours a souvent été compliqué et pendant cette période le couple a été téléguidé dans sa manière de vivre par le biais des horaires des injections, des différents examens, des consultations tôt le matin, des injonctions d’avoir ou non des rapports sexuels… Cette intrusion dans la vie privée est telle, que lorsque le résultat est positif, la plupart d’entre nous se sent soudain un peu perdu face au grand vide que laisse la PMA en se retirant, même s’il est désagréable.
Même si un très grand nombre d’endogirls finit par devenir mère, ça tient souvent du miracle. Un bébé dans un ventre endométriosé, l’espoir est mince, fragile… Il suffirait d’un rien pour que tout s’arrête… Et ceux qui diront « comme pour tout le monde » ne savent pas à quel point ils se trompent. Parce qu’une grossesse qui arrive dans la vie d’une femme à qui on a dit et répété que ce ne serait pas simple pour elle d’être enceinte, c’est forcément vecteur d’angoisses. La première étant évidemment que tout s’arrête. On sait qu’on ne pourra pas dire qu’on réessayera le mois suivant. On sait aussi qu’une grossesse c’est un parenthèse dans nos vies de femmes malades pendant laquelle notre maladie se fait oublier. On a gagné une belle victoire et on tient à la vivre jusqu’au bout. Et puis, une grossesse, c’est aussi une belle promesse de rémission. Et un billet vers une vie « normale », vers une rêve réalisé…
Il n’empêche que cette grossesse, c’est quelque chose de compliqué quand même. Habituée à souffrir que nous sommes, les douleurs des contractions sont très proches des douleurs d’endométriose. D’ailleurs nous sommes nombreuses à être surprises de ne pas les trouver si fortes que ça, ou si ingérables que ça, ces contractions. Cependant, nous pouvons aussi les assimiler à toute cette souffrance que nous avons vécue jusque là et de ce fait mal vivre ces 9 mois. Mais il ne faut pas tout confondre : les contractions sont des douleurs utiles et nécessaires : au bout il y a le plus cadeau du monde…
Et puis, un ventre multi-opéré, c’est un ventre plein d’adhérences, de cicatrices, parfois il comporte encore des kystes. Il nous fait déjà mal « vide », vous imaginez bien qu’une fois qu’on a un mini Beckham ou une mini Williams dedans, ça peut pas être des vacances… Nos utérus sont fragilisés par toutes les lésions. Alors il faut savoir se reposer, prendre encore plus soin de nous que d’habitude pour mener ce petit miracle jusqu’à la nouvelle vie qui nous attend.
Enfin, n’oublions pas que certaines, connaissant un joli moment de répit dans leur histoire médicale, ont très peur de l’après grossesse, et peuvent connaître de vrais moments de panique en imaginant rechuter juste après l’accouchement.
Pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, non une grossesse quand on a une endométriose, ce n’est pas anodin, ce n’est pas un moment normal, ce n’est pas un moment forcément serein et l’entourage de la femme enceinte doit le comprendre.
Nous vous conseillons d’avoir pendant toute cette période un suivi avec une sage-femme, une préparation à l’accouchement spécifique telle que l’haptonomie (une préparation individuelle étant bien mieux adaptée à nos histoires tellement uniques) et pourquoi pas un suivi psychologique si vous en ressentez le besoin.
Enfin, à la naissance de cet enfant si attendu, pensez à votre contraception, parce qu’à ce moment-là, si elle est bien choisie et bien prise elle peut tout à fait permettre de prolonger la rémission…
En conclusion, même si ce chemin aussi est plus compliqué pour nous, ça ne veut pas dire qu’il le soit pour toutes, ni qu’il soit insurmontable. Quand on a vécu la plupart de ce que nous vivons toutes, une grossesse, c’est un chemin de santé ! Et puis surtout, ça veut dire qu’il existe et ça c’est le plus important… Accrochez-vous, croyez en vos rêves, faites vous confiance et laissez les autres penser ou dire ce qu’ils veulent. Pendant ce temps, vous vivez VOTRE moment et rien d’autre ne compte.
Pour aller plus loin :
- Endométriose et grossesse
- Endométriose et accouchement prématuré
http://www.famili.fr/,l-endometriose-pourrait-doubler-le-risque-d-accoucher-prematurement,359,30093.asp
- quand la grossesse commence (l’endométriose n’est pas évoquée, mais vivre la PMA c’est pareil quand même…)
- Mes sites de grossesse par Lilli Alice : "j’avais besoin d’être rassurée ça se voit, non ?"
http://www.stethonet.org/calcul.htm
http://www.medecine-et-sante.com/calculsettests/grossesse.html
http://www.aly-abbara.com/echographie/Atlas_echographie/atlas_echographie.html#embryon
http://www.aly-abbara.com/echographie/biometrie/estimation_poids_foetal_calculatrice.html
http://www.aly-abbara.com/echographie/biometrie/biometres/foetometre_comparatif.html
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