Vos Correspondant(e)s Régions
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Depuis le 12 octobre 2014, Lilli H. est également présente localement grâce à ses correspondants région. L'idée étant ici de représenter le mouvement au niveau local, mais également de créer une vie associative autour de l'endométriose, autour de 4 axes majeurs : Accueillir / Renseigner / Orienter/ Communiquer /
Voici la liste des correspondantes et les départements couverts actuellement. Si vous ne voyez pas votre département, c'est qu'il n'y a pas encore de bénévole. Si vous êtes intéressé(e) par devenir correspondant(e), au niveau régional, départemental ou local, ou si vous connaissez quelqu'un qui pourrait l'être, n'hésitez pas à nous envoyer votre candidature !
Pour faire plus ample connaissance avec les correspondantes, retrouvez leurs présentations personnalisées après la carte!
Voici la liste des correspondantes et les départements couverts actuellement. Si vous ne voyez pas votre département, c'est qu'il n'y a pas encore de bénévole. Si vous êtes intéressé(e) par devenir correspondant(e), au niveau régional, départemental ou local, ou si vous connaissez quelqu'un qui pourrait l'être, n'hésitez pas à nous envoyer votre candidature !
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ADRIEN : Haute Garonne 31
@: contact31@lillih-endometriose.fr Page Facebook ALEXIA : Aude 11 - Pyrénées Orientales 66 @ : contact11@lillih-endometriose.fr Page Facebook EMILIE: Vendée 85 - Loire Atlantique 44 - Maine et Loire 49 @ : contact85@lillih-endometriose.fr Page Facebook ELODIE : Eure 27, Seine Maritime 76 @: contact76@lillih-endometriose.fr Page Facebook ELODIE T: Loiret, 45 @: contact45@lillih-endometriose.fr Page Facebook GINI: Ile & Vilaine - 35 @ : contact35@lillih-endometriose.fr Page Facebook |
JULIE : Paris 75 - Yvelines 78
@: contact75@lillih-endometriose.fr Page Facebook MAÏNA: Région Bretagne @ : contact29@lillih-endometriose.fr Page Facebook OPHELIE: Essonne 91 @: contact91@lillih-endometriose.fr Page Facebook SHEHERAZAD: Isère 38 - Ain 01 - Rhône 69 @: Contact38@lillih-endometriose.fr Page Facebook SYLVIE: Région Limousin @ : contact87@lillih-endometriose.fr Page Facebook VIOLAINE: Bouches du Rhône 13 - Var 83 @: contact13@lillih-endometriose.fr Page Facebook |
ADRIEN - Département couvert : Haute Garonne - 31
Né en 1995
Après les Endogirls, les Endoboys ? Bon nombre d'amis, de petits amis, de frères de proches souffrent de ne pouvoir aider autant qu'ils le souhaiteraient leur (petite) amie, sœur,... C'est pourquoi j'ai fait cette démarche, celle de devenir correspondant pour comprendre, aider à comprendre et à accompagner. J'ai entendu parler de l'endométriose pour la première fois en 2015, par ma petite amie. Choqué par le manque d'information autour de cette maladie, par les erreurs de diagnostics, je n'ai pas mis longtemps avant de me décider à agir : il me semblait intolérable, voire surréaliste d'ignorer une maladie touchant près d'une femme sur dix en France.
Aujourd'hui, Lilli H. me donne l'occasion de me battre pour une grande cause et j'entends m'y investir. J'ai envie d'avancer avec vous, Endogirls, mais aussi avec vos proches, vous conseiller, vous écouter. Lilli H. est une chance pour nous tous, à nous désormais de nous battre ensemble, de partager nos idées, de nous faire entendre d'une voix commune pour une plus grande reconnaissance ! C'est un combat long et demandant de l'énergie mais, à force d'entraide, de solidarité et de dialogues, nous viendrons à bout de ce quasi tabou actuellement indissociable de l'endométriose.
Né en 1995
Après les Endogirls, les Endoboys ? Bon nombre d'amis, de petits amis, de frères de proches souffrent de ne pouvoir aider autant qu'ils le souhaiteraient leur (petite) amie, sœur,... C'est pourquoi j'ai fait cette démarche, celle de devenir correspondant pour comprendre, aider à comprendre et à accompagner. J'ai entendu parler de l'endométriose pour la première fois en 2015, par ma petite amie. Choqué par le manque d'information autour de cette maladie, par les erreurs de diagnostics, je n'ai pas mis longtemps avant de me décider à agir : il me semblait intolérable, voire surréaliste d'ignorer une maladie touchant près d'une femme sur dix en France.
Aujourd'hui, Lilli H. me donne l'occasion de me battre pour une grande cause et j'entends m'y investir. J'ai envie d'avancer avec vous, Endogirls, mais aussi avec vos proches, vous conseiller, vous écouter. Lilli H. est une chance pour nous tous, à nous désormais de nous battre ensemble, de partager nos idées, de nous faire entendre d'une voix commune pour une plus grande reconnaissance ! C'est un combat long et demandant de l'énergie mais, à force d'entraide, de solidarité et de dialogues, nous viendrons à bout de ce quasi tabou actuellement indissociable de l'endométriose.
ALEXIA - Départements couverts : Aude 11 - Pyrénées Orientales 66
Née en 1992.
Depuis la classe de 6ème et mes premières règles je ne cessais de me « plaindre » comme ils disaient tous... position de repli, en boule et en pleurs, quand "les anglais débarquaient". Je souffrais et ne comprenais pas. A l’âge de 14 ans, maman décide enfin de m’amener chez sa gynéco pour qu’elle me donne une contraception. On espère que mes douleurs passeront après l’installation de l’implanon... 3 mois passent et le fait d’être Robocop avec un scoubidou dans le bras ne me va pas mieux ! Les saignements se répètent, les douleurs s’amplifient... Mais la gynéco’ de maman dit « vous savez les règles, selon notre perception de la douleur, sont plus ou moins supportables... ». Ok ! Alors, je vais encaisser et laisser passer...
Eté 2011, nouvelle vie loin de maman, loin de ma ville natale avec un nouvel l’homme : l’Homme de ma vie ! Et paf ! Un rapport, des douleurs, des pleurs et dans la nuit des saignements à se croire dans un film d’horreur mal fait, tellement il y en avait ! «Ecoute, chérie, je vais t’amener à la clinique privée, ils sont bien, je connais, ils vont trouver ! ». Qui aurait cru que j’entendrais cela de la bouche d’un homme qui ne comprend pas la douleur... Mais le mien l’a dit!
Consultation en urgence par un interne >>> consultation par un médecin urgentiste >>> Appel du gynécologue de garde >>> Examens >>> Échographie et j’en passe... >>> Résultat : « Mademoiselle, vous êtes atteinte d’une endométriose qui est bien installée et cela, à mon avis, depuis longtemps ! ». Ok... J’encaisse, pleure et cherche sur internet ! Et là une amie m’envoie le lien de Lilli H... Comme un peu de douceur, de réconfort et d’informations sont présents sur ce site, je lis, bois les textes et me sens soulagée...
Depuis ce jour, toujours épaulée par l’homme de ma vie, les traitements s’enchainent, les séjours à la clinique rythment les saisons... Nous essayons d’avoir un enfant, le fruit de notre amour & la preuve que l’on peut gagner contre l’Endo !!! Nous aimerions crier sur les toits que cette maladie existe, touche beaucoup d’entre nous, et qu’il ne faut pas s’en cacher mais se faire aider et soulager...
Lilli H. est devenue mon combat ! Mais aussi celui de l’Homme de ma vie, de mes amis et de ma famille ! Alors fonçons !
Née en 1992.
Depuis la classe de 6ème et mes premières règles je ne cessais de me « plaindre » comme ils disaient tous... position de repli, en boule et en pleurs, quand "les anglais débarquaient". Je souffrais et ne comprenais pas. A l’âge de 14 ans, maman décide enfin de m’amener chez sa gynéco pour qu’elle me donne une contraception. On espère que mes douleurs passeront après l’installation de l’implanon... 3 mois passent et le fait d’être Robocop avec un scoubidou dans le bras ne me va pas mieux ! Les saignements se répètent, les douleurs s’amplifient... Mais la gynéco’ de maman dit « vous savez les règles, selon notre perception de la douleur, sont plus ou moins supportables... ». Ok ! Alors, je vais encaisser et laisser passer...
Eté 2011, nouvelle vie loin de maman, loin de ma ville natale avec un nouvel l’homme : l’Homme de ma vie ! Et paf ! Un rapport, des douleurs, des pleurs et dans la nuit des saignements à se croire dans un film d’horreur mal fait, tellement il y en avait ! «Ecoute, chérie, je vais t’amener à la clinique privée, ils sont bien, je connais, ils vont trouver ! ». Qui aurait cru que j’entendrais cela de la bouche d’un homme qui ne comprend pas la douleur... Mais le mien l’a dit!
Consultation en urgence par un interne >>> consultation par un médecin urgentiste >>> Appel du gynécologue de garde >>> Examens >>> Échographie et j’en passe... >>> Résultat : « Mademoiselle, vous êtes atteinte d’une endométriose qui est bien installée et cela, à mon avis, depuis longtemps ! ». Ok... J’encaisse, pleure et cherche sur internet ! Et là une amie m’envoie le lien de Lilli H... Comme un peu de douceur, de réconfort et d’informations sont présents sur ce site, je lis, bois les textes et me sens soulagée...
Depuis ce jour, toujours épaulée par l’homme de ma vie, les traitements s’enchainent, les séjours à la clinique rythment les saisons... Nous essayons d’avoir un enfant, le fruit de notre amour & la preuve que l’on peut gagner contre l’Endo !!! Nous aimerions crier sur les toits que cette maladie existe, touche beaucoup d’entre nous, et qu’il ne faut pas s’en cacher mais se faire aider et soulager...
Lilli H. est devenue mon combat ! Mais aussi celui de l’Homme de ma vie, de mes amis et de ma famille ! Alors fonçons !
EMILIE - Départements couverts : Vendée 85 - Loire Atlantique 44 - Maine et Loire 49
Née en 1982
Endométriose diagnostiquée en 2010 mais en souffrance depuis 1994... Voilà une des raisons pour lesquelles je suis correspondante région pour Lilli H. Trop longtemps en souffrance, trop longtemps sans être écoutée, trop longtemps sans avoir de suivi, trop longtemps incomprise. L'endométriose est un combat de tous les jours et si on n'est pas aidée, soutenue ou écoutée, c'est un combat presque perdu d'avance...
Malgré tous les malheurs liés à cette maladie, je reste positive. Mon mari, ma famille et quelques amis y sont aussi pour quelque chose et c'est sûr que je n'en serais pas là aujourd'hui sans eux. A mon tour, je suis là pour vous. Je souhaite faire le maximum pour vous aider, soutenir, renseigner, accueillir, être à votre écoute. Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
Née en 1982
Endométriose diagnostiquée en 2010 mais en souffrance depuis 1994... Voilà une des raisons pour lesquelles je suis correspondante région pour Lilli H. Trop longtemps en souffrance, trop longtemps sans être écoutée, trop longtemps sans avoir de suivi, trop longtemps incomprise. L'endométriose est un combat de tous les jours et si on n'est pas aidée, soutenue ou écoutée, c'est un combat presque perdu d'avance...
Malgré tous les malheurs liés à cette maladie, je reste positive. Mon mari, ma famille et quelques amis y sont aussi pour quelque chose et c'est sûr que je n'en serais pas là aujourd'hui sans eux. A mon tour, je suis là pour vous. Je souhaite faire le maximum pour vous aider, soutenir, renseigner, accueillir, être à votre écoute. Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
ELODIE - Départements couverts : Seine maritime 76 & Eure 27
Née en 1985
Si j'ai choisi d'intégrer Lilli H. en tant que correspondante, c'est que je me suis de suite reconnue dans ce mouvement associatif. J'ai un passé Gynécologique très riche car j'ai subi 10 Coelioscopies.
J'ai eu mon fils naturellement mais il y 7 ans, une seconde grossesse naturelle est quasiment impossible d'après les médecins.
J'ai souhaité être correspondante de Lilli H. pour aider ces femmes touchées par cette maladie taboue et si mal connue, j'ai également une personne de mon entourage proche touchée par l'endométriose et donc je me sens doublement concernée. Ces femmes ont besoin d'être soutenues et je souhaite m'investir pour elles et également pour moi.
Actuellement je suis encore dans le parcours diagnostique, malgré mes 10 interventions il y a encore des interrogations ... Depuis mes 15 ans j'ai des douleurs ciblées la plupart du temps aux ovaires mais également des infections urinaires fréquentes aux moments des règles, sans parler des rapports très douloureux et des règles abondantes et douloureuses. J'ai un Mirena depuis 4 ans et je dois avouer qu'il soulage une partie de mes douleurs. J'ai l'impression de ne pas être écoutée, la douleur féminine est banalisée et il n'est pas rare d'entendre que nous sommes des chochottes, je veux combattre ces idées reçues. Mon entourage n'a pas toujours était présent, j'avais l'impression de devoir prouver mes douleurs et ma fatigue ce qui est très dur moralement à la longue.
Ensemble nous allons nous faire entendre et surmonter nos difficultés ...
Née en 1985
Si j'ai choisi d'intégrer Lilli H. en tant que correspondante, c'est que je me suis de suite reconnue dans ce mouvement associatif. J'ai un passé Gynécologique très riche car j'ai subi 10 Coelioscopies.
J'ai eu mon fils naturellement mais il y 7 ans, une seconde grossesse naturelle est quasiment impossible d'après les médecins.
J'ai souhaité être correspondante de Lilli H. pour aider ces femmes touchées par cette maladie taboue et si mal connue, j'ai également une personne de mon entourage proche touchée par l'endométriose et donc je me sens doublement concernée. Ces femmes ont besoin d'être soutenues et je souhaite m'investir pour elles et également pour moi.
Actuellement je suis encore dans le parcours diagnostique, malgré mes 10 interventions il y a encore des interrogations ... Depuis mes 15 ans j'ai des douleurs ciblées la plupart du temps aux ovaires mais également des infections urinaires fréquentes aux moments des règles, sans parler des rapports très douloureux et des règles abondantes et douloureuses. J'ai un Mirena depuis 4 ans et je dois avouer qu'il soulage une partie de mes douleurs. J'ai l'impression de ne pas être écoutée, la douleur féminine est banalisée et il n'est pas rare d'entendre que nous sommes des chochottes, je veux combattre ces idées reçues. Mon entourage n'a pas toujours était présent, j'avais l'impression de devoir prouver mes douleurs et ma fatigue ce qui est très dur moralement à la longue.
Ensemble nous allons nous faire entendre et surmonter nos difficultés ...
ELODIE T : Départements couverts : Loiret 45
Née en 1991
Voilà bientôt 3 ans que l’on m’a diagnostiqué une endométriose, mais cela fait presque 10 ans que je me bats quotidiennement face à cette maladie. J’ai 10 ans lors de mes premières règles. Mais c’est à l’âge de 15 ans que les douleurs durant les règles et les hémorragies ont commencé. Souvent, l’infirmière du lycée appelait mes parents pour que l’on vienne me chercher parce que je n’arrivais plus à suivre les cours les deux ou trois premiers jours de mes cycles. J’étais pliée de douleurs. Je ne me sentais mieux qu’allongée dans mon lit, dans le noir, au calme… à pleurer ma douleur en silence.
Puis à l’âge de 16 ans, ma mère au vu de son inquiétude, me propose de consulter un gynécologue. J’accepte, et me voilà partie à la rencontre du premier gynécologue qui fera partie de la longue liste de ceux qui n’ont pas réussi à m’écouter. J’enchaîne alors les rendez-vous avec 6 gynécologues différents, un combat qui s’étendra sur 7 longues années. J’aurais entendu également ces genres de phrases que beaucoup d’endogirls ont déjà entendu elles aussi : « Mademoiselle, c’est normal d’avoir mal au ventre quand on a ses règles, vous verrez ce que c’est de souffrir le jour où vous aurez des enfants ! », « c’est dans votre tête », etc.
Le seul examen que l’on me prescrit jusqu’alors c’est l’échographie qui ne dévoilera rien. Ce qui confirme bien l’avis des médecins : c’est dans ma tête ! A cette époque, les douleurs sont plus conséquentes. Elles m’empêchent de pratiquer une activité physique car je commence à ce moment là à en ressentir au niveau des membres inférieurs.
Face à l’incompréhension de ce qui m’arrive, une amie me conseille de prendre rendez-vous avec un spécialiste de la douleur. Je me dis que je n’ai plus rien à perdre et je prends alors rendez-vous. Ce spécialiste sera le premier à prendre le temps d’écouter ma souffrance physique mais aussi psychique. Sans trop vouloir se prononcer, préférant attendre les résultats des examens qu’il me prescrit il m’explique toutefois penser savoir ce qui me fait souffrir depuis tant d’années : l’ENDOMETRIOSE. Il me prescrit une première IRM qui ne dévoilera rien de spéciale mise à part des microkystes.
C’est en rentrant de ce rendez-vous que j’entame mes recherches sur l’endo. Je tombe donc le 20 décembre 2012 sur le site Lilli H. qui m’apportera des réponses aux questions que je me suis toujours posées, et d’un coup je me sens moins seule grâce aux nombreux témoignages que j’ai pu lire.
Les examens s’enchaînent : prises de sang, IRM, échographies… mais tous les résultats ne semblent pas montrer de signes d’endométriose. Je rencontre un 7ème gynécologue. Il pratiquera sur moi une hystérographie qui ne révèlera rien de plus non plus. Puis un jour, où je serais de nouveau venu voir ce gynécologue en pleurant toute ma douleur, il me dira « arrêtez d’écouter votre corps », « je suis dépassé, je ne peux rien faire pour vous ».
Marre d’entendre tous ces discours depuis tant d’années, je décide de prendre contact avec l’association Lilli H. qui me transmettra toutes les coordonnées des gynécologues spécialistes de l’endo. J’appelle alors sans attendre un hôpital sur Paris qui saura entendre tout de suite ma souffrance et me donne rendez-vous en urgence quinze jours plus tard. Nous sommes en juin 2014, je rencontre pour la première fois une spécialiste de l’endométriose. Après d’autres examens complémentaires effectués par des radiologues spécialistes de l’endo, elle décide de m’opérer en urgence au vu de l’étendue de la maladie.
A l’heure d’aujourd’hui, je dois encore passer des examens. Cependant, j’ai appris à mieux vivre avec l’endométriose et ce grâce au soutien de nombreuses endogirls.
C’est pourquoi en devenant correspondante Lilli H. j’ai envie d’apporter tout le soutien que j’ai pu trouver quand j’en ai eu besoin. Mais j’ai aussi envie de faire connaître la maladie pour qu’elle sorte de l’ombre. Ce serait un moyen également de pouvoir partager des moments de rencontres avec des endogirls de ma région, de faire de la prévention afin que les choses bougent et qu’elle ne reste plus une maladie taboue.
Née en 1991
Voilà bientôt 3 ans que l’on m’a diagnostiqué une endométriose, mais cela fait presque 10 ans que je me bats quotidiennement face à cette maladie. J’ai 10 ans lors de mes premières règles. Mais c’est à l’âge de 15 ans que les douleurs durant les règles et les hémorragies ont commencé. Souvent, l’infirmière du lycée appelait mes parents pour que l’on vienne me chercher parce que je n’arrivais plus à suivre les cours les deux ou trois premiers jours de mes cycles. J’étais pliée de douleurs. Je ne me sentais mieux qu’allongée dans mon lit, dans le noir, au calme… à pleurer ma douleur en silence.
Puis à l’âge de 16 ans, ma mère au vu de son inquiétude, me propose de consulter un gynécologue. J’accepte, et me voilà partie à la rencontre du premier gynécologue qui fera partie de la longue liste de ceux qui n’ont pas réussi à m’écouter. J’enchaîne alors les rendez-vous avec 6 gynécologues différents, un combat qui s’étendra sur 7 longues années. J’aurais entendu également ces genres de phrases que beaucoup d’endogirls ont déjà entendu elles aussi : « Mademoiselle, c’est normal d’avoir mal au ventre quand on a ses règles, vous verrez ce que c’est de souffrir le jour où vous aurez des enfants ! », « c’est dans votre tête », etc.
Le seul examen que l’on me prescrit jusqu’alors c’est l’échographie qui ne dévoilera rien. Ce qui confirme bien l’avis des médecins : c’est dans ma tête ! A cette époque, les douleurs sont plus conséquentes. Elles m’empêchent de pratiquer une activité physique car je commence à ce moment là à en ressentir au niveau des membres inférieurs.
Face à l’incompréhension de ce qui m’arrive, une amie me conseille de prendre rendez-vous avec un spécialiste de la douleur. Je me dis que je n’ai plus rien à perdre et je prends alors rendez-vous. Ce spécialiste sera le premier à prendre le temps d’écouter ma souffrance physique mais aussi psychique. Sans trop vouloir se prononcer, préférant attendre les résultats des examens qu’il me prescrit il m’explique toutefois penser savoir ce qui me fait souffrir depuis tant d’années : l’ENDOMETRIOSE. Il me prescrit une première IRM qui ne dévoilera rien de spéciale mise à part des microkystes.
C’est en rentrant de ce rendez-vous que j’entame mes recherches sur l’endo. Je tombe donc le 20 décembre 2012 sur le site Lilli H. qui m’apportera des réponses aux questions que je me suis toujours posées, et d’un coup je me sens moins seule grâce aux nombreux témoignages que j’ai pu lire.
Les examens s’enchaînent : prises de sang, IRM, échographies… mais tous les résultats ne semblent pas montrer de signes d’endométriose. Je rencontre un 7ème gynécologue. Il pratiquera sur moi une hystérographie qui ne révèlera rien de plus non plus. Puis un jour, où je serais de nouveau venu voir ce gynécologue en pleurant toute ma douleur, il me dira « arrêtez d’écouter votre corps », « je suis dépassé, je ne peux rien faire pour vous ».
Marre d’entendre tous ces discours depuis tant d’années, je décide de prendre contact avec l’association Lilli H. qui me transmettra toutes les coordonnées des gynécologues spécialistes de l’endo. J’appelle alors sans attendre un hôpital sur Paris qui saura entendre tout de suite ma souffrance et me donne rendez-vous en urgence quinze jours plus tard. Nous sommes en juin 2014, je rencontre pour la première fois une spécialiste de l’endométriose. Après d’autres examens complémentaires effectués par des radiologues spécialistes de l’endo, elle décide de m’opérer en urgence au vu de l’étendue de la maladie.
A l’heure d’aujourd’hui, je dois encore passer des examens. Cependant, j’ai appris à mieux vivre avec l’endométriose et ce grâce au soutien de nombreuses endogirls.
C’est pourquoi en devenant correspondante Lilli H. j’ai envie d’apporter tout le soutien que j’ai pu trouver quand j’en ai eu besoin. Mais j’ai aussi envie de faire connaître la maladie pour qu’elle sorte de l’ombre. Ce serait un moyen également de pouvoir partager des moments de rencontres avec des endogirls de ma région, de faire de la prévention afin que les choses bougent et qu’elle ne reste plus une maladie taboue.
GINI - Départements couverts : Paris - 75
Née en 1984
J'ai découvert que j'étais atteinte d'endométriose il y a quelques mois. Pourtant, cette maladie est présente dans ma vie depuis mes premières règles et l'a influencée insidieusement d'un point de vu professionnel ou amoureux.
On m'a toujours dit que la douleur des règles était "normale" que ce soit mes proches ou les divers médecins qui ont croisés ma route. La prise de la pilule à mon adolescence a masqué ma maladie pendant des années pourtant elle progressait tranquillement. Il y a 4 ans, j'ai arrêté la pilule pour des raisons personnelles. Les douleurs revenaient chaque mois de plus en plus fortes mais n'est ce pas "normal" d'avoir mal? Les antalgiques suffisaient de moins en moins à me soulager et avec mes algies pelviennes de nouveaux signes sont apparus : constipation, fatigue, douleurs pendant les rapports. Rien de spécifique. Pour mes douleurs en dehors des règles, je me contentais des explications de ma gynécologue à savoir que c'était dû à des kystes fonctionnels. Vu que les douleurs n'étaient pas constantes, c'est que ce n'était pas grave selon cette dernière. Un médecin généraliste m'a même dit que j'étais "psy". J'avais honte de ne plus pouvoir me lever de mon lit en période de règles, d'être fatiguée, d'être moins au top dans le boulot et dans mon couple.
J'ai du me renseigner et trouver les bons médecins spécialistes par moi-même et en mai 2014, le diagnostic est tombé : endométriose profonde sévère avec atteinte digestive que seule une lourde opération pourra soigner afin d'améliorer ma qualité de vie et ma fertilité. J'ai la chance d'avoir un entourage compréhensif qui me soutient pour ce combat.
Mais comment une maladie aussi courante est aussi méconnue du grand public et surtout du corps médical? Et pourquoi n'est elle pas reconnue des pouvoirs publics?
Dans mes investigations, j'ai découvert Lilli H. contre l'endométriose, composé de femmes et d'hommes qui souhaitent en unissant leur force faire avancer les choses pour que les femmes atteintes d'endométrioses soient connues et reconnues et surtout mieux prises en charge. C'est donc avec plaisir que je me joins au mouvement en tant que correspondante locale.
Née en 1984
J'ai découvert que j'étais atteinte d'endométriose il y a quelques mois. Pourtant, cette maladie est présente dans ma vie depuis mes premières règles et l'a influencée insidieusement d'un point de vu professionnel ou amoureux.
On m'a toujours dit que la douleur des règles était "normale" que ce soit mes proches ou les divers médecins qui ont croisés ma route. La prise de la pilule à mon adolescence a masqué ma maladie pendant des années pourtant elle progressait tranquillement. Il y a 4 ans, j'ai arrêté la pilule pour des raisons personnelles. Les douleurs revenaient chaque mois de plus en plus fortes mais n'est ce pas "normal" d'avoir mal? Les antalgiques suffisaient de moins en moins à me soulager et avec mes algies pelviennes de nouveaux signes sont apparus : constipation, fatigue, douleurs pendant les rapports. Rien de spécifique. Pour mes douleurs en dehors des règles, je me contentais des explications de ma gynécologue à savoir que c'était dû à des kystes fonctionnels. Vu que les douleurs n'étaient pas constantes, c'est que ce n'était pas grave selon cette dernière. Un médecin généraliste m'a même dit que j'étais "psy". J'avais honte de ne plus pouvoir me lever de mon lit en période de règles, d'être fatiguée, d'être moins au top dans le boulot et dans mon couple.
J'ai du me renseigner et trouver les bons médecins spécialistes par moi-même et en mai 2014, le diagnostic est tombé : endométriose profonde sévère avec atteinte digestive que seule une lourde opération pourra soigner afin d'améliorer ma qualité de vie et ma fertilité. J'ai la chance d'avoir un entourage compréhensif qui me soutient pour ce combat.
Mais comment une maladie aussi courante est aussi méconnue du grand public et surtout du corps médical? Et pourquoi n'est elle pas reconnue des pouvoirs publics?
Dans mes investigations, j'ai découvert Lilli H. contre l'endométriose, composé de femmes et d'hommes qui souhaitent en unissant leur force faire avancer les choses pour que les femmes atteintes d'endométrioses soient connues et reconnues et surtout mieux prises en charge. C'est donc avec plaisir que je me joins au mouvement en tant que correspondante locale.
JULIE : Départements couverts : Paris 75 - Yvelines 78
Née en
Depuis l’âge de 12 ans, j’ai toujours eu des règles très douloureuses, et j’ai toujours entendu que c’était « normal », que cela faisait «partie de la condition féminine », d’autant que « pas de bol, c’est familial, faudra t’y faire !» même si au fil des années les prescriptions d’antidouleurs puis d’anti-inflammatoires grimpaient en flèche sans résultat.
A 27 ans, j’ai commencé à m’inquiéter quand les douleurs se sont étendues et intensifiées, puis à survenir lors des rapports sexuels, que j’étais constipée à chaque période de règles et qu’il m’arrivait parfois de me plier en 2 par terre au moment d’aller aux toilettes. Après la consultation d’une 4eme gynéco qui m’a conseillé « un très bon psychiatre », puis une 5eme qui face à l’absence de résultat pour nos essais bébé m’a prescrit du clomid ( !), en 2013 lors d’un RDV en PMA suivi d’un IRM en urgence, le verdict tombe : endométriose profonde très avancée touchant les ovaires, les ligaments utéro-sacrés, le rectum, le vagin, et empêchant toute grossesse naturelle… A la fois coup de massue et soulagée d’apprendre que ce n’est pas « dans la tête ». Là tout s’enchaine : ménopause chimique, cœlioscopie dans la foulée, puis une FIV en avril 2014, avec 2 replacements, hélas sans résultat.
Depuis j’ai avancé dans ma compréhension de la maladie, je me suis beaucoup renseignée par moi-même, et j’ai trouvé Lilli H. qui m’a beaucoup aidée. J’ai fait une longue pause dans les traitements hormonaux que j’ai très mal supporté tant physiquement que moralement, les piqures et examens diverses. J’ai décidé de reprendre le sport (doucement…) de faire de l’acupuncture, je continue les séances de osthéo, et surtout j’ai changé de régime alimentaire : je suis un régime à la fois anti-inflammatoire et anti-hormones, ce qui à défaut d’être curatif, me permet d’atténuer les douleurs.
Aujourd’hui je me fais suivre par un centre référent avec une équipe pluridisciplinaire, et nous envisageons de repartir pour une FIV, maintenant que je me sens mieux dans mon corps.
J’ai décidé d’être correspondante bénévole pour Lilli H. pour aider à mon tour des patientes et leurs proches qui cherchent des informations, du soutien, un dialogue. Je souhaite également faire avancer la sensibilisation du public, des médecins, faire reculer le délai de diagnostique et l’incompréhension.
Née en
Depuis l’âge de 12 ans, j’ai toujours eu des règles très douloureuses, et j’ai toujours entendu que c’était « normal », que cela faisait «partie de la condition féminine », d’autant que « pas de bol, c’est familial, faudra t’y faire !» même si au fil des années les prescriptions d’antidouleurs puis d’anti-inflammatoires grimpaient en flèche sans résultat.
A 27 ans, j’ai commencé à m’inquiéter quand les douleurs se sont étendues et intensifiées, puis à survenir lors des rapports sexuels, que j’étais constipée à chaque période de règles et qu’il m’arrivait parfois de me plier en 2 par terre au moment d’aller aux toilettes. Après la consultation d’une 4eme gynéco qui m’a conseillé « un très bon psychiatre », puis une 5eme qui face à l’absence de résultat pour nos essais bébé m’a prescrit du clomid ( !), en 2013 lors d’un RDV en PMA suivi d’un IRM en urgence, le verdict tombe : endométriose profonde très avancée touchant les ovaires, les ligaments utéro-sacrés, le rectum, le vagin, et empêchant toute grossesse naturelle… A la fois coup de massue et soulagée d’apprendre que ce n’est pas « dans la tête ». Là tout s’enchaine : ménopause chimique, cœlioscopie dans la foulée, puis une FIV en avril 2014, avec 2 replacements, hélas sans résultat.
Depuis j’ai avancé dans ma compréhension de la maladie, je me suis beaucoup renseignée par moi-même, et j’ai trouvé Lilli H. qui m’a beaucoup aidée. J’ai fait une longue pause dans les traitements hormonaux que j’ai très mal supporté tant physiquement que moralement, les piqures et examens diverses. J’ai décidé de reprendre le sport (doucement…) de faire de l’acupuncture, je continue les séances de osthéo, et surtout j’ai changé de régime alimentaire : je suis un régime à la fois anti-inflammatoire et anti-hormones, ce qui à défaut d’être curatif, me permet d’atténuer les douleurs.
Aujourd’hui je me fais suivre par un centre référent avec une équipe pluridisciplinaire, et nous envisageons de repartir pour une FIV, maintenant que je me sens mieux dans mon corps.
J’ai décidé d’être correspondante bénévole pour Lilli H. pour aider à mon tour des patientes et leurs proches qui cherchent des informations, du soutien, un dialogue. Je souhaite également faire avancer la sensibilisation du public, des médecins, faire reculer le délai de diagnostique et l’incompréhension.
MAÏNA Départements couverts : Finistère 29 - Côte d'Armor 22 - Morbihan 56 - Illee et Vilaine 35
née en 1981 -
Diagnostiquée en 2013. Lorsque Lilli H. a lancé l'idée de correspondante locale, j'ai de suite trouvé cette idée fantastique !!
Pour ma part j'avais déjà lancé indépendamment l'idée d'une conférence autour de l'endométriose dans ma ville. Plutôt que de ruminer, de cogiter, je me suis dit il y a quelques mois déjà que la meilleure chose à faire pour que la situation autour de cette maladie change c'était d'en parler, d'essayer à mon niveau de voir ce que je pouvais faire , organiser. . .
Et puis il y a eut ce message de Lilli H. pour devenir correspondante ce qui signifie s'impliquer afin d'organiser sur nos régions des événements , d'écouter et d'orienter les endogirls , etc ... J'ai eu de suite envie de m'investir parce que cela me permet plus facilement de continuer sur ma lancée. En représentant Lilli H. je prends un engagement pour faire connaitre la maladie , pour qu'il y ait des choses mises en place pour que l'on sorte de l'isolement, de la peur, que l'on puisse parler de notre maladie entre nous, mais aussi avec différents spécialistes recommandés, pour que notre maladie soit connue/reconnue. Il y a plein de choses à faire et j'espère que je pourrai vous accompagner au mieux, et mettre en place des événements .
née en 1981 -
Diagnostiquée en 2013. Lorsque Lilli H. a lancé l'idée de correspondante locale, j'ai de suite trouvé cette idée fantastique !!
Pour ma part j'avais déjà lancé indépendamment l'idée d'une conférence autour de l'endométriose dans ma ville. Plutôt que de ruminer, de cogiter, je me suis dit il y a quelques mois déjà que la meilleure chose à faire pour que la situation autour de cette maladie change c'était d'en parler, d'essayer à mon niveau de voir ce que je pouvais faire , organiser. . .
Et puis il y a eut ce message de Lilli H. pour devenir correspondante ce qui signifie s'impliquer afin d'organiser sur nos régions des événements , d'écouter et d'orienter les endogirls , etc ... J'ai eu de suite envie de m'investir parce que cela me permet plus facilement de continuer sur ma lancée. En représentant Lilli H. je prends un engagement pour faire connaitre la maladie , pour qu'il y ait des choses mises en place pour que l'on sorte de l'isolement, de la peur, que l'on puisse parler de notre maladie entre nous, mais aussi avec différents spécialistes recommandés, pour que notre maladie soit connue/reconnue. Il y a plein de choses à faire et j'espère que je pourrai vous accompagner au mieux, et mettre en place des événements .
OPHELIE Département couvert : Essonne, 91
Née en 1987 -
Diagnostiquée à 24 ans après un an de douleurs inexpliquées, j’ai eu la chance de tomber sur des médecins qui n’ont pas mis bien longtemps à découvrir que j’étais atteinte d’endométriose. Comme la majorité des endogirls, je suis passée par différents essais de traitements qui m’ont donnés l’impression d’être un cobaye, par les examens désagréables qui m’ont fait perdre toute pudeur avec les médecins et par la cœlioscopie de plusieurs heures grâce à laquelle je suis ressortie comme neuve.
Tout ça n’a pas été une partie de plaisir mais aujourd’hui, je sais que je suis entre de bonnes mains. L’important, c’est d’accepter la maladie, d’être bien suivie et de ne pas perdre espoir. Et si on est entourée par une famille extra, par un homme compréhensif et aimant et d’endogirls compatissantes, c’est encore mieux !
Ce qui est incroyable, c’est que l’endométriose touche des millions de femmes et qu’elle reste quasi-inconnue du grand public et parfois même du monde médical. Plus qu’incroyable, c’est inacceptable. Lilli H. œuvre pour la reconnaissance de l’endométriose et pour l’aider dans son combat, j’ai décidé de rejoindre leurs rangs en tant que correspondante locale.
Née en 1987 -
Diagnostiquée à 24 ans après un an de douleurs inexpliquées, j’ai eu la chance de tomber sur des médecins qui n’ont pas mis bien longtemps à découvrir que j’étais atteinte d’endométriose. Comme la majorité des endogirls, je suis passée par différents essais de traitements qui m’ont donnés l’impression d’être un cobaye, par les examens désagréables qui m’ont fait perdre toute pudeur avec les médecins et par la cœlioscopie de plusieurs heures grâce à laquelle je suis ressortie comme neuve.
Tout ça n’a pas été une partie de plaisir mais aujourd’hui, je sais que je suis entre de bonnes mains. L’important, c’est d’accepter la maladie, d’être bien suivie et de ne pas perdre espoir. Et si on est entourée par une famille extra, par un homme compréhensif et aimant et d’endogirls compatissantes, c’est encore mieux !
Ce qui est incroyable, c’est que l’endométriose touche des millions de femmes et qu’elle reste quasi-inconnue du grand public et parfois même du monde médical. Plus qu’incroyable, c’est inacceptable. Lilli H. œuvre pour la reconnaissance de l’endométriose et pour l’aider dans son combat, j’ai décidé de rejoindre leurs rangs en tant que correspondante locale.
SYLVIE : _Départements couverts : Haute Vienne 87 - Corrèze 19 - Creuse 23
Née en 1973
C'est sur le tard, vers 33 ans que j'ai commencé à consulter et re-consulter pour un problème de douleur dans l’aine et de troubles digestifs. De médecins en médecins, d'échographie en prises de sang, l'éternel refrain : « il n'y a rien, c'est psy ! ». Une nuit sans sommeil de plus, une crise de douleurs plus forte que les autres, les conseils d'une pharmacienne, je me retrouve un dimanche soir aux urgences. Ils constatent ma douleur, ne trouvent pas d'explication, décident de m'opérer de l'appendicite : « Au moins après on saura que ce n'est pas ça ! » Des adhérences découvertes sans raison entre le colon et la paroi abdominale. Une douleur en moins, mais 3 semaines après retours des douleurs. Certaines finissent par se caler sur les règles, mon nouveau généraliste prononce le mot d'endométriose. Je cherche sur le net, effectivement ça semble vraiment correspondre à mes symptômes.
Mais le chemin ne fait que commencer... Gastro-entérologue, chirurgien, urgences, IRM et toujours le même refrain : « il n'y a rien, c'est psy ! ». Mon généraliste est très démuni. Ne tenant plus de douleurs, je cherche à nouveau sur le net, et avec son soutien, je finis par obtenir une coelioscopie avec un spécialiste. L'endométriose est enfin avérée et des nodules retirés. J'ai 39 ans. 10 mois de sursis et retour de douleurs. Quand on refait le film à l'envers il y avait eu bien d'autres symptômes avant.
Aujourd'hui, je me bats encore entre douleurs (parfois quotidiennes) et effets secondaires des contraceptions. J'ai découvert Lilli H. contre l'endométriose lors de la marche mondiale. Parce que j'aime le milieu rural et le Limousin, mais qu'on y est aussi un peu loin de tout, je souhaite contribuer à faire avancer les choses pour une meilleure prise en compte, et cela, quelque que soit notre territoire.
SHEHERAZAD : Départements couverts : Isère 38 - Ain 01 - Rhône 69
Née en 1984
Pendant plusieurs années, l’endométriose a été masquée par la pilule, ce qui ne l’empêchait pas d’avancer tranquillement et surtout de s’installer un peu partout. Juin 2009 essais bébé, juillet 2010 fausse couche et c’est là que les VRAIES douleurs ont commencé. J’ai été diagnostiquée en avril 2011, assez rapidement, comparé à d’autres. Je n’ai pas tout de suite compris la portée de ce que m’annonçait le chirurgien, c’est la phrase « 3% de chance d’avoir un enfant » qui a été le plus traumatisant pour moi. D’examens en examens, on programme une opération pour tout enlever et là miracle, juste avant l’opération, un bébé couette. J’ai eu deux ans de répit puis tout est revenu. Ce sont des phrases de mon propre médecin traitant telles que : « Invalidant ? Nan mais la pilule et c’est bon, on a plus mal», « il y a plus grave dans la vie » qui m’ont motivée à m’engager avec Lilli H. pour cette cause qu’est la reconnaissance de la maladie auprès de la population, mais aussi et surtout auprès du corps médical. Il parait qu’avec des « Si » on met Paris en bouteille, dans mon cas, « Si » j’avais été diagnostiquée dès mon plus jeune âge, je n’aurais peut-être pas perdu mon rein ; « Si » mon médecin traitant avait eu la formation nécessaire, elle aurait peut-être accepté de me monter un dossier d’ALD ; « Si » mes amis avaient eu connaissance de la maladie, ils auraient peut-être compris et bien interprété mes absences… J’en passe mais les grandes lignes sont là.
Pour nous, nos familles et nos amis, être bien suivis, bien informés, c’est primordial, être bien entourés également. J’ai passé, je pense, la phase d’apitoiement. Ce que je veux aujourd’hui c’est aider, c’est donc avec plaisir que je me joins au mouvement Lilli H. contre l’endométriose en tant que correspondante.
Née en 1984
Pendant plusieurs années, l’endométriose a été masquée par la pilule, ce qui ne l’empêchait pas d’avancer tranquillement et surtout de s’installer un peu partout. Juin 2009 essais bébé, juillet 2010 fausse couche et c’est là que les VRAIES douleurs ont commencé. J’ai été diagnostiquée en avril 2011, assez rapidement, comparé à d’autres. Je n’ai pas tout de suite compris la portée de ce que m’annonçait le chirurgien, c’est la phrase « 3% de chance d’avoir un enfant » qui a été le plus traumatisant pour moi. D’examens en examens, on programme une opération pour tout enlever et là miracle, juste avant l’opération, un bébé couette. J’ai eu deux ans de répit puis tout est revenu. Ce sont des phrases de mon propre médecin traitant telles que : « Invalidant ? Nan mais la pilule et c’est bon, on a plus mal», « il y a plus grave dans la vie » qui m’ont motivée à m’engager avec Lilli H. pour cette cause qu’est la reconnaissance de la maladie auprès de la population, mais aussi et surtout auprès du corps médical. Il parait qu’avec des « Si » on met Paris en bouteille, dans mon cas, « Si » j’avais été diagnostiquée dès mon plus jeune âge, je n’aurais peut-être pas perdu mon rein ; « Si » mon médecin traitant avait eu la formation nécessaire, elle aurait peut-être accepté de me monter un dossier d’ALD ; « Si » mes amis avaient eu connaissance de la maladie, ils auraient peut-être compris et bien interprété mes absences… J’en passe mais les grandes lignes sont là.
Pour nous, nos familles et nos amis, être bien suivis, bien informés, c’est primordial, être bien entourés également. J’ai passé, je pense, la phase d’apitoiement. Ce que je veux aujourd’hui c’est aider, c’est donc avec plaisir que je me joins au mouvement Lilli H. contre l’endométriose en tant que correspondante.
VIOLAINE : Départements couverts : Bouches du Rhône 13 - Var 83
Née en 1982
Sensible à cette pathologie, l'endométriose, dont je souffre également depuis une dizaine d'années, j'ai souhaité rejoindre le mouvement Lilli H. afin de pouvoir créer des liens entre les femmes souffrant de cette maladie, les accueillir et les orienter.
Durant mon parcours autour de l'endométriose j'ai été dans une démarche que je qualifierai de tourisme médical , à la recherche de professionnels de santé qui pourraient être à l'écoute, et m'offrir une prise en charge, répondre à mes questions.... Le chemin a été long, j'ai ouvert plusieurs portes, et je suis enfin entendue et prise en charge aujourd'hui par plusieurs professionnels , autour de diverses disciplines complémentaires qui m'ont beaucoup apporté à tout point de vue.
Je souhaite donc pouvoir orienter toutes ces femmes qui souffrent d'endométriose et leurs proches vers les spécialistes de ma région que je connais bien maintenant, créer des liens, organiser des rencontres et des évènements afin que chacune d’entre elles puissent sortir de l'isolement.
Ensemble, nous sommes plus fortes!!
Je suis donc ravie de rejoindre le mouvement Lilli H. en tant que correspondante locale.
Née en 1982
Sensible à cette pathologie, l'endométriose, dont je souffre également depuis une dizaine d'années, j'ai souhaité rejoindre le mouvement Lilli H. afin de pouvoir créer des liens entre les femmes souffrant de cette maladie, les accueillir et les orienter.
Durant mon parcours autour de l'endométriose j'ai été dans une démarche que je qualifierai de tourisme médical , à la recherche de professionnels de santé qui pourraient être à l'écoute, et m'offrir une prise en charge, répondre à mes questions.... Le chemin a été long, j'ai ouvert plusieurs portes, et je suis enfin entendue et prise en charge aujourd'hui par plusieurs professionnels , autour de diverses disciplines complémentaires qui m'ont beaucoup apporté à tout point de vue.
Je souhaite donc pouvoir orienter toutes ces femmes qui souffrent d'endométriose et leurs proches vers les spécialistes de ma région que je connais bien maintenant, créer des liens, organiser des rencontres et des évènements afin que chacune d’entre elles puissent sortir de l'isolement.
Ensemble, nous sommes plus fortes!!
Je suis donc ravie de rejoindre le mouvement Lilli H. en tant que correspondante locale.