Comment gérer les douleurs ?
A partir de quand dois-je prendre un médicament ? Consulter ? Et quel médicament prendre ? On est souvent un peu perdue à force d’avoir mal, et on perd la notion de l’évidence face à l’amplitude de la souffrance.
Voici une petite règle de la douleur que nous avons mise au point pour vous afin de vous aider à vous repérer dans l’évolution de vos douleurs et de vous aider à savoir comment la traiter, comment réagir. Vous pouvez l’imprimer pour l’avoir sous la main facilement !
NB : les médecins conseillent toujours de ne pas attendre que la douleur soit trop intense pour prendre des médicaments. Deux avantages : on en prend des moins fort et ils font effet plus rapidement. Une fois la douleur installée, il est bien plus difficile de la faire diminuer !
Voici une petite règle de la douleur que nous avons mise au point pour vous afin de vous aider à vous repérer dans l’évolution de vos douleurs et de vous aider à savoir comment la traiter, comment réagir. Vous pouvez l’imprimer pour l’avoir sous la main facilement !
NB : les médecins conseillent toujours de ne pas attendre que la douleur soit trop intense pour prendre des médicaments. Deux avantages : on en prend des moins fort et ils font effet plus rapidement. Une fois la douleur installée, il est bien plus difficile de la faire diminuer !
Les anti-douleurs
Les anti douleurs ou antalgiques sont classés en 3 paliers :
Palier I :
Antalgiques périphériques :
Ces médicaments antidouleur ont pour point commun d’être efficaces dans la plupart des situations douloureuses banales, d’être relativement sûrs et d’être, pour certains, en vente libre. Ce sont ceux que nous utilisons en automédication pour nos petites douleurs de tous les jours. Cela ne veut pas dire qu’ils sont dénués d’effets indésirables et toute utilisation prolongée sans résultat (plus de quelques jours) doit impérativement conduire à consulter un médecin.
Chez l’adulte, la posologie maximale habituelle en l’absence d’avis médical est de 1 g de paracétamol toutes les 8 heures (soit 3 g de paracétamol par jour).
AINS ou Anti Inflammatoire Non Stéroidien (Profenid, Ibuprofène…) : peut entraîner des douleurs à l’estomac (ce qui peut être contourné par la prise de protecteurs gastriques comme le Mopral ou l’Oméprazol) et augmenter les saignements, à éviter donc pendant les règles.
NB : l’ibuprofène a été mis en cause dans des cas de fausses couches, il est donc nécessaire de ne pas en prendre lorsqu’on a une possibilité d’être enceinte par mesure de précaution. L’Antadys provoque aussi une augmentation des saignements…
Pour aller plus loin : Les médicaments pour douleurs légères
Palier II (sur ordonnance uniquement) :
Il s’agit de molécules proches de la morphine, souvent associées au paracétamol : codéine, dihydrocodéine et tramadol. Ces médicaments ne sont disponibles que sur ordonnance, à l’exception de certaines associations faiblement codéinées.
CODEINE, TRAMADOL (ixprim topalgic etc) : peuvent tous entraîner nausées, vomissement, maux de tête et somnolence, ainsi qu’un phénomène d’accoutumance et donc de dépendance. Parlez-en avec votre médecin.
Pour aller plus loin : Les médicaments pour les douleurs modérées à sévères
Palier III (sur ordonnance uniquement) :
MORPHINE : même problème que pour le palier II
La morphine (de Morphée, dieu du sommeil) est le principal alcaloïde du pavot (Papaver somniferum) dont on recueille le latex qui, une fois séché, donne l’opium. La morphine est l’antalgique puissant de référence aujourd’hui, même si d’autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
Pour aller plus loin : Les médicaments pour les douleurs intenses
Les co-antalgiques (Spasfon) : très peu d’effets secondaires, mais généralement pas suffisant seuls.
Attention : Il est préférable de toujours commencer par un antalgique de palier I puis de passer au palier suivant si nécessaire. Par exemple, j’ai mal, je prends un paracétamol avec un spasfon et/ou un AINS. J’attends 30 mn, si j’ai toujours mal, je peux alors prendre un acupan ou un tramadol…)
Article rédigé par une infirmière.
- Palier I : Douleurs légères à moyennes
- Palier II : Douleurs moyennes à intenses
- Palier III : Douleurs très intenses résistantes aux autres antalgiques
Palier I :
Antalgiques périphériques :
Ces médicaments antidouleur ont pour point commun d’être efficaces dans la plupart des situations douloureuses banales, d’être relativement sûrs et d’être, pour certains, en vente libre. Ce sont ceux que nous utilisons en automédication pour nos petites douleurs de tous les jours. Cela ne veut pas dire qu’ils sont dénués d’effets indésirables et toute utilisation prolongée sans résultat (plus de quelques jours) doit impérativement conduire à consulter un médecin.
Chez l’adulte, la posologie maximale habituelle en l’absence d’avis médical est de 1 g de paracétamol toutes les 8 heures (soit 3 g de paracétamol par jour).
- PARACETAMOL (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan) : Attention au surdosage 1 g toutes les 4 à 6 heures et maximum jusqu’à 4 g par 24h
- ASPIRINE (Aspégic) : attention augmente les saignements : à bannir pour les endogirls
- ACUPAN et IDARAC : Autres substances antalgiques de niveau 1 : le néfopam et la floctafénine.
Le néfopam (Acupan) est uniquement utilisé en injections dans les douleurs aiguës [souvent en injection parfois par voie orale sur conseil du médecin].
La floctafénine (Idarac) est utilisée lorsque les autres antalgiques de niveau 1 sont restés inefficaces.
AINS ou Anti Inflammatoire Non Stéroidien (Profenid, Ibuprofène…) : peut entraîner des douleurs à l’estomac (ce qui peut être contourné par la prise de protecteurs gastriques comme le Mopral ou l’Oméprazol) et augmenter les saignements, à éviter donc pendant les règles.
NB : l’ibuprofène a été mis en cause dans des cas de fausses couches, il est donc nécessaire de ne pas en prendre lorsqu’on a une possibilité d’être enceinte par mesure de précaution. L’Antadys provoque aussi une augmentation des saignements…
Pour aller plus loin : Les médicaments pour douleurs légères
Palier II (sur ordonnance uniquement) :
Il s’agit de molécules proches de la morphine, souvent associées au paracétamol : codéine, dihydrocodéine et tramadol. Ces médicaments ne sont disponibles que sur ordonnance, à l’exception de certaines associations faiblement codéinées.
CODEINE, TRAMADOL (ixprim topalgic etc) : peuvent tous entraîner nausées, vomissement, maux de tête et somnolence, ainsi qu’un phénomène d’accoutumance et donc de dépendance. Parlez-en avec votre médecin.
Pour aller plus loin : Les médicaments pour les douleurs modérées à sévères
Palier III (sur ordonnance uniquement) :
MORPHINE : même problème que pour le palier II
La morphine (de Morphée, dieu du sommeil) est le principal alcaloïde du pavot (Papaver somniferum) dont on recueille le latex qui, une fois séché, donne l’opium. La morphine est l’antalgique puissant de référence aujourd’hui, même si d’autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
Pour aller plus loin : Les médicaments pour les douleurs intenses
Les co-antalgiques (Spasfon) : très peu d’effets secondaires, mais généralement pas suffisant seuls.
Attention : Il est préférable de toujours commencer par un antalgique de palier I puis de passer au palier suivant si nécessaire. Par exemple, j’ai mal, je prends un paracétamol avec un spasfon et/ou un AINS. J’attends 30 mn, si j’ai toujours mal, je peux alors prendre un acupan ou un tramadol…)
Article rédigé par une infirmière.
Tableau expliquant les paliers :
Notice complète
Notice complète
Pour aller plus loin :
- http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/5225-la-liste-des-77-medicaments-mis-sous-surveillance-par-l-afssaps#la-liste-des-77-medicaments-de-l-afssaps
- http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_des_medicaments_faisant_l_objet_d_un_suivi_renforce_ou_d_une_enquete_en_pharmacovigilance.pdf
- http://www.e-cancer.fr/cancerinfo/se-faire-soigner/effets-secondaires/douleur/soulager-avec-des-medicaments/tous-les-antalgiques