Recherche de biomarqueurs de l’Endométriose
Loren Méar est une jeune étudiante qui a choisi l’endométriose comme thème de recherche. Son étude est basée sur la Recherche de biomarqueurs de l’Endométriose, pour en rendre le diagnostic précoce et moins invasif.
Malgré le caractère innovant, multidisciplinaire et ambitieux de son projet, l’obtention d’une bourse de thèse est difficile, c’est pourquoi elle a décidé de faire appel au crowdfunding, pour financer sa thèse.
Petite interview pour faire un peu plus connaissance avec elle et pour savoir comment l’aider :
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Loren, je suis étudiante en Biologie et j’ai débuté ma thèse en octobre dernier. Je travaille sur l’endométriose et plus spécifiquement sur la recherche de biomarqueurs de cette pathologie afin de diminuer le délai de diagnostic en permettant un diagnostic non invasif et ainsi améliorer la prise en charge des patientes.
Comment as-tu été sensibilisée à l’endométriose ?
Dès ma licence, j’ai eu l’opportunité de me spécialiser dans le domaine de la biologie de la reproduction. Cet intérêt s’est confirmé au cours de stages effectués au laboratoire d'AMP de la clinique Pasteur à Brest, sous la tutelle du Dr VELEZ. Depuis lors, je n’ai cessé de me former dans le domaine, notamment au travers de deux stages effectués au sein de Protim à Rennes puis à FIVI à Valence en Espagne.
C’est lors de mes passages au laboratoire de PMA que j’ai réalisé à quel point l’endométriose était une pathologie fréquente, lourde de conséquence, loin d’être anodine tout en étant une pathologie peu connue. Cette contradiction m’a frappé, comment une maladie touchant autant de femmes peut-elle être ignorée à ce point ?! Alors, lorsque François VIALARD (GIG, Montigny le Bretonneux) et Charles PINEAU (Protim, Rennes) m’ont proposé ce projet, je ne pouvais que l’accepter !
Qu'est-ce qui t'a poussée à choisir l’endométriose comme thème de recherche ?
Ma principale motivation était le fait de pouvoir travailler sur une question biologique de grande ampleur (maladie complexe et cause d’infertilité) tout en combinant des technologies innovantes (protéomique et génomique intégrative). En fait ce sujet représente le combo rêvé pour moi, il est à la fois stimulant d’un point de vue scientifique avec les approches utilisées mais également d’un point de vue personnel. En effet, l’endométriose est bien plus qu’une maladie puisque sa non reconnaissance en fait une cause féministe.
A ton avis pourquoi trouver un financement dans ce domaine est difficile ?
Il m’est difficile de trouver un financement pour deux principales raisons : la première ma thèse est codirigée. Cette co-direction représente à la fois la force de mon projet (avec une interdisciplinarité forte) mais également sa faiblesse, puisque je ne peux pas obtenir les financements régionaux.
La deuxième raison, et selon moi la principale, vient directement du sujet que je traite : l’endométriose. Cette pathologie n’est pas reconnue et peu connue, ce n’est ni un cancer, ni la priorité des laboratoires pharmaceutiques traitant du domaine de la reproduction. Pourtant son lien avec l’infertilité n’est plus à prouver. C’est une maladie sournoise, que l’on ne peut pas bien identifier, que l’on ne comprend pas bien. Elle est sous diagnostiquée, ainsi même les femmes en souffrant n’ont parfois même pas connaissance de leur pathologie. Très handicapante, l’endométriose n’est pas visible aux yeux des autres, et de fait bien trop souvent négligée et sous-estimée. Bien qu’un problème de santé publique majeur (qualité de vie des patientes, coût…), la méconnaissance de cette pathologie courante rend difficile la prise de conscience du grand public, mais également des professionnels de santé et donc le financement des recherches.
Qu'est-ce que le crowdfunding ? et comment cela fonctionne-t-il ?
Le crowdfunding est un financement participatif faisant appel au plus grand nombre de personnes pour financer un projet. De nombreuses plateformes internet permettent de faire du crowdfunding et chaque donateur reçoit une contrepartie. Dans le cadre d’un travail de recherche tel que ma thèse, il est difficile de trouver une contrepartie pour les donateurs. C’est pourquoi nous avons décidé de passer par un fond de dotation : le fond de dotation pour la Recherche en Santé de la Femme, en Santé Reproductrice et Périnatale (1). Ainsi, chaque don réalisé au fond ouvre le droit à une réduction d’impôt égale à 60 % pour les entreprises et 66% pour les particuliers.
Le fond de dotation pour la Recherche en Santé de la Femme, en Santé Reproductrice et Périnatale reversera l’intégralité des dons obtenus pour ce projet sous la forme d’une bourse de thèse (indispensable pour la poursuite de mon cursus universitaire). Dans un 2ème temps, l’argent servira à financer les réactifs nécessaires suite aux premiers résultats obtenus.
Est-ce que cela veut dire que tout le monde peut t’aider ?
Oui bien sûr, il n’y a pas de petit don, loin de là. Le tout est d’envoyer les dons avec le formulaire spécifique au projet ou de préciser sur papier libre, en plus de son nom prénom et la mention « recherche de biomarqueurs de l’endométriose » afin de flécher les dons vers le projet que je défends.
Mais pour moi, l’important reste de réussir à sensibiliser le maximum de personne à l’endométriose, que ce soit des particuliers ou des entreprises. J’espère bien évidement recueillir suffisamment de dons pour pouvoir continuer ce projet qui me tient particulièrement à cœur, mais le fait de faire connaître cette pathologie représente déjà pour moi une première victoire.
Comment as-tu connu Lilli H. ?
Sur Internet !
Quand j’ai commencé à travailler sur l’endométriose je me suis renseigné sur les associations existantes, et j’ai lu des témoignages de patientes, etc. La lecture du livre de Marie Anne MORMINA m’a permis de mieux comprendre ce que vivent les femmes souffrant d’endométriose et de me sentir encore plus concernée par mon projet.
Puis, j’ai pu vous rencontrer, en mai au congrès SEUD (congrès sur l’endométriose), et partager avec vous mon projet et l’idée d’un éventuel partenariat.
Le partenariat avec Lilli H. me permettra également à la fin de ma thèse de présenter mes résultats et les avancés de la recherche sur l’endométriose afin de montrer à quoi ont servi les dons mais surtout continuer à communiquer sur l’endométriose !
1 Fonds de dotation pour la Recherche en Santé de la Femme, en santé reproductrice et périnatale, UFR Simone Weil, Université de Versailles St Quentin, 2 av de la source de la Bièvre 78180 Montigny-le-Bretonneux
Malgré le caractère innovant, multidisciplinaire et ambitieux de son projet, l’obtention d’une bourse de thèse est difficile, c’est pourquoi elle a décidé de faire appel au crowdfunding, pour financer sa thèse.
Petite interview pour faire un peu plus connaissance avec elle et pour savoir comment l’aider :
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Loren, je suis étudiante en Biologie et j’ai débuté ma thèse en octobre dernier. Je travaille sur l’endométriose et plus spécifiquement sur la recherche de biomarqueurs de cette pathologie afin de diminuer le délai de diagnostic en permettant un diagnostic non invasif et ainsi améliorer la prise en charge des patientes.
Comment as-tu été sensibilisée à l’endométriose ?
Dès ma licence, j’ai eu l’opportunité de me spécialiser dans le domaine de la biologie de la reproduction. Cet intérêt s’est confirmé au cours de stages effectués au laboratoire d'AMP de la clinique Pasteur à Brest, sous la tutelle du Dr VELEZ. Depuis lors, je n’ai cessé de me former dans le domaine, notamment au travers de deux stages effectués au sein de Protim à Rennes puis à FIVI à Valence en Espagne.
C’est lors de mes passages au laboratoire de PMA que j’ai réalisé à quel point l’endométriose était une pathologie fréquente, lourde de conséquence, loin d’être anodine tout en étant une pathologie peu connue. Cette contradiction m’a frappé, comment une maladie touchant autant de femmes peut-elle être ignorée à ce point ?! Alors, lorsque François VIALARD (GIG, Montigny le Bretonneux) et Charles PINEAU (Protim, Rennes) m’ont proposé ce projet, je ne pouvais que l’accepter !
Qu'est-ce qui t'a poussée à choisir l’endométriose comme thème de recherche ?
Ma principale motivation était le fait de pouvoir travailler sur une question biologique de grande ampleur (maladie complexe et cause d’infertilité) tout en combinant des technologies innovantes (protéomique et génomique intégrative). En fait ce sujet représente le combo rêvé pour moi, il est à la fois stimulant d’un point de vue scientifique avec les approches utilisées mais également d’un point de vue personnel. En effet, l’endométriose est bien plus qu’une maladie puisque sa non reconnaissance en fait une cause féministe.
A ton avis pourquoi trouver un financement dans ce domaine est difficile ?
Il m’est difficile de trouver un financement pour deux principales raisons : la première ma thèse est codirigée. Cette co-direction représente à la fois la force de mon projet (avec une interdisciplinarité forte) mais également sa faiblesse, puisque je ne peux pas obtenir les financements régionaux.
La deuxième raison, et selon moi la principale, vient directement du sujet que je traite : l’endométriose. Cette pathologie n’est pas reconnue et peu connue, ce n’est ni un cancer, ni la priorité des laboratoires pharmaceutiques traitant du domaine de la reproduction. Pourtant son lien avec l’infertilité n’est plus à prouver. C’est une maladie sournoise, que l’on ne peut pas bien identifier, que l’on ne comprend pas bien. Elle est sous diagnostiquée, ainsi même les femmes en souffrant n’ont parfois même pas connaissance de leur pathologie. Très handicapante, l’endométriose n’est pas visible aux yeux des autres, et de fait bien trop souvent négligée et sous-estimée. Bien qu’un problème de santé publique majeur (qualité de vie des patientes, coût…), la méconnaissance de cette pathologie courante rend difficile la prise de conscience du grand public, mais également des professionnels de santé et donc le financement des recherches.
Qu'est-ce que le crowdfunding ? et comment cela fonctionne-t-il ?
Le crowdfunding est un financement participatif faisant appel au plus grand nombre de personnes pour financer un projet. De nombreuses plateformes internet permettent de faire du crowdfunding et chaque donateur reçoit une contrepartie. Dans le cadre d’un travail de recherche tel que ma thèse, il est difficile de trouver une contrepartie pour les donateurs. C’est pourquoi nous avons décidé de passer par un fond de dotation : le fond de dotation pour la Recherche en Santé de la Femme, en Santé Reproductrice et Périnatale (1). Ainsi, chaque don réalisé au fond ouvre le droit à une réduction d’impôt égale à 60 % pour les entreprises et 66% pour les particuliers.
Le fond de dotation pour la Recherche en Santé de la Femme, en Santé Reproductrice et Périnatale reversera l’intégralité des dons obtenus pour ce projet sous la forme d’une bourse de thèse (indispensable pour la poursuite de mon cursus universitaire). Dans un 2ème temps, l’argent servira à financer les réactifs nécessaires suite aux premiers résultats obtenus.
Est-ce que cela veut dire que tout le monde peut t’aider ?
Oui bien sûr, il n’y a pas de petit don, loin de là. Le tout est d’envoyer les dons avec le formulaire spécifique au projet ou de préciser sur papier libre, en plus de son nom prénom et la mention « recherche de biomarqueurs de l’endométriose » afin de flécher les dons vers le projet que je défends.
Mais pour moi, l’important reste de réussir à sensibiliser le maximum de personne à l’endométriose, que ce soit des particuliers ou des entreprises. J’espère bien évidement recueillir suffisamment de dons pour pouvoir continuer ce projet qui me tient particulièrement à cœur, mais le fait de faire connaître cette pathologie représente déjà pour moi une première victoire.
Comment as-tu connu Lilli H. ?
Sur Internet !
Quand j’ai commencé à travailler sur l’endométriose je me suis renseigné sur les associations existantes, et j’ai lu des témoignages de patientes, etc. La lecture du livre de Marie Anne MORMINA m’a permis de mieux comprendre ce que vivent les femmes souffrant d’endométriose et de me sentir encore plus concernée par mon projet.
Puis, j’ai pu vous rencontrer, en mai au congrès SEUD (congrès sur l’endométriose), et partager avec vous mon projet et l’idée d’un éventuel partenariat.
Le partenariat avec Lilli H. me permettra également à la fin de ma thèse de présenter mes résultats et les avancés de la recherche sur l’endométriose afin de montrer à quoi ont servi les dons mais surtout continuer à communiquer sur l’endométriose !
1 Fonds de dotation pour la Recherche en Santé de la Femme, en santé reproductrice et périnatale, UFR Simone Weil, Université de Versailles St Quentin, 2 av de la source de la Bièvre 78180 Montigny-le-Bretonneux
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