"Une EndométrioVie" par Blandine Bulté.
Blandine Bulté est une endogirl qui a décidé de mettre des mots sur ses maux. 'Une EndométrioVie - un livre pour faire connaitre la maladie et le quotidien des endogirls - est sorti le 13 mars 2014, jour de la Marche Mondiale contre l'Endométriose.
Dans sa générosité, Blandine a décidé de reverser 50% des recettes de son livre à l'Association Elhe. Nous la remercions chaleureusement pour cette belle initiative !
Petite interview pour faire un peu plus connaissance avec elle :
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
"Diplômée de la FAC d’Arts Plastiques de Valenciennes, spécialisée en photographie argentique, j'enseigne en collège et développe une démarche d’écrivain à partir de 2008. Passionnée par les mots et les images, rêveuse, j'aime inventer des histoires fantastiques. Ma passion pour l’art me donne une plume très visuelle. Brahman, la quête du guérisseur, publié par les éditions Le Manuscrit en mai 2011, est mon premier roman. Je me sens proche de la nature et m’en inspire continuellement.
Atteinte d’endométriose depuis l’adolescence, j’ai découvert mon mal en 2006, année où la maladie a pris de l’ampleur. Ce fut le début d’un long parcours médical que je raconte dans mon témoignage Une endométrioVie."
Qu'est-ce qui t'a poussée à écrire ce livre ?
J’ai commencé à écrire ce livre juste avant ma dernière opération, une hystérectomie, qui a eu lieu fin mai de l’année 2013. Je ressentais le besoin de faire le bilan de mon parcours médical et de mieux le comprendre afin de vivre au mieux cette intervention radicale.
Je savais que peu d’écrits consacrés à l’endométriose existaient et j’avais le désir de témoigner pour toutes les femmes qui souffrent dans une grande incompréhension. Je me sentais en colère à chaque fois que je lisais le récit de leur vie et souhaitais ardemment que ce livre puisse être le miroir de leur quotidien.
J’avais l’envie de faire connaître cette pathologie peu connue et reconnue, et bien plus invalidante que beaucoup ne le pensent.
J’ai achevé l’écriture du manuscrit seulement quelques mois après l’hystérectomie.
Que trouve-t-on dans ton livre ?
C’est un témoignage. Je retrace donc mon parcours dans la maladie depuis l’adolescence jusqu’à la dernière opération.
J’explique ce qu’est l’endométriose et surtout, je montre l’impact qu’engendre cette pathologie sur le quotidien des femmes qui en souffrent : les répercussions sur le couple, la carrière et la fertilité. J’évoque donc les souffrances quotidiennes, mais également le parcours en PMA et celui vers l’obtention d’un agrément pour l’adoption d’un enfant.
Je souhaitais que ce livre soit un support que chaque endogirl puisse utiliser afin de se faire comprendre de ses proches.
Est-ce que l'écriture de ce livre t'a permis de prendre du recul face à la maladie ? T'a-t-il aidée moralement ?
Lorsque j’ai commencé l’écriture de ce témoignage, j’avais déjà fait le deuil de mon utérus. J’ai plutôt envisagé ce livre comme un bilan qui m’aiderait à tourner la page une fois l’intervention passée.
L’écriture a toutefois été un refuge tout au long de ces années de souffrance, et c’est notamment dans le fantastique que je me suis réfugiée.
Comment as-tu connu Lilli H. ?
J’ai entendu parler du groupe facebook de Lilli H. lors d’une émission des Maternelles qui abordait le thème de l’endométriose, en début d’année 2013. Je l’ai donc immédiatement rejoint et c’est alors que j’ai pu lire le témoignage de nombreuses femmes. Elles m’ont toutes inspirée !
J’ai suivi depuis mon ordinateur les préparatifs de l’Endomarch à Paris et m’y suis rendue.
Pourquoi avoir décidé de reverser une partie des bénéfices et pourquoi à Lilli H. ?
J’ai le souhait de participer à faire connaître l’endométriose et j’admire le travail des associations. L’association ELHE est jeune et pleine de projets que je souhaite soutenir. Je voulais donc me joindre au mouvement.
Quels conseils donnerais-tu aux endogirls qui te lisent ?
Je leur dirais de bien s’entourer. La solitude est insoutenable quand on vit dans un corps de souffrance mais certaines personnes peuvent être destructrices. Le peu d’énergie dont on dispose ne doit pas être gaspillé !
Je leur adresserais ensuite un message d’espoir ! En effet, on a souvent le sentiment d’être piégé dans un cercle sans fin, un tourbillon infernal dont on ne peut s’échapper… je leur confierais qu’il ne faut pas désespérer d’aller un jour mieux, voire bien. Je suis la preuve que l’on peut physiquement s’en sortir puisque depuis quelques mois je retrouve une vie normale. Bien sûr, nous n’avons pas encore d’enfant … mais nous restons optimistes sur la finalité de notre parcours d’adoption. Je dirais donc de ne jamais baisser les bras.
Dans sa générosité, Blandine a décidé de reverser 50% des recettes de son livre à l'Association Elhe. Nous la remercions chaleureusement pour cette belle initiative !
Petite interview pour faire un peu plus connaissance avec elle :
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
"Diplômée de la FAC d’Arts Plastiques de Valenciennes, spécialisée en photographie argentique, j'enseigne en collège et développe une démarche d’écrivain à partir de 2008. Passionnée par les mots et les images, rêveuse, j'aime inventer des histoires fantastiques. Ma passion pour l’art me donne une plume très visuelle. Brahman, la quête du guérisseur, publié par les éditions Le Manuscrit en mai 2011, est mon premier roman. Je me sens proche de la nature et m’en inspire continuellement.
Atteinte d’endométriose depuis l’adolescence, j’ai découvert mon mal en 2006, année où la maladie a pris de l’ampleur. Ce fut le début d’un long parcours médical que je raconte dans mon témoignage Une endométrioVie."
Qu'est-ce qui t'a poussée à écrire ce livre ?
J’ai commencé à écrire ce livre juste avant ma dernière opération, une hystérectomie, qui a eu lieu fin mai de l’année 2013. Je ressentais le besoin de faire le bilan de mon parcours médical et de mieux le comprendre afin de vivre au mieux cette intervention radicale.
Je savais que peu d’écrits consacrés à l’endométriose existaient et j’avais le désir de témoigner pour toutes les femmes qui souffrent dans une grande incompréhension. Je me sentais en colère à chaque fois que je lisais le récit de leur vie et souhaitais ardemment que ce livre puisse être le miroir de leur quotidien.
J’avais l’envie de faire connaître cette pathologie peu connue et reconnue, et bien plus invalidante que beaucoup ne le pensent.
J’ai achevé l’écriture du manuscrit seulement quelques mois après l’hystérectomie.
Que trouve-t-on dans ton livre ?
C’est un témoignage. Je retrace donc mon parcours dans la maladie depuis l’adolescence jusqu’à la dernière opération.
J’explique ce qu’est l’endométriose et surtout, je montre l’impact qu’engendre cette pathologie sur le quotidien des femmes qui en souffrent : les répercussions sur le couple, la carrière et la fertilité. J’évoque donc les souffrances quotidiennes, mais également le parcours en PMA et celui vers l’obtention d’un agrément pour l’adoption d’un enfant.
Je souhaitais que ce livre soit un support que chaque endogirl puisse utiliser afin de se faire comprendre de ses proches.
Est-ce que l'écriture de ce livre t'a permis de prendre du recul face à la maladie ? T'a-t-il aidée moralement ?
Lorsque j’ai commencé l’écriture de ce témoignage, j’avais déjà fait le deuil de mon utérus. J’ai plutôt envisagé ce livre comme un bilan qui m’aiderait à tourner la page une fois l’intervention passée.
L’écriture a toutefois été un refuge tout au long de ces années de souffrance, et c’est notamment dans le fantastique que je me suis réfugiée.
Comment as-tu connu Lilli H. ?
J’ai entendu parler du groupe facebook de Lilli H. lors d’une émission des Maternelles qui abordait le thème de l’endométriose, en début d’année 2013. Je l’ai donc immédiatement rejoint et c’est alors que j’ai pu lire le témoignage de nombreuses femmes. Elles m’ont toutes inspirée !
J’ai suivi depuis mon ordinateur les préparatifs de l’Endomarch à Paris et m’y suis rendue.
Pourquoi avoir décidé de reverser une partie des bénéfices et pourquoi à Lilli H. ?
J’ai le souhait de participer à faire connaître l’endométriose et j’admire le travail des associations. L’association ELHE est jeune et pleine de projets que je souhaite soutenir. Je voulais donc me joindre au mouvement.
Quels conseils donnerais-tu aux endogirls qui te lisent ?
Je leur dirais de bien s’entourer. La solitude est insoutenable quand on vit dans un corps de souffrance mais certaines personnes peuvent être destructrices. Le peu d’énergie dont on dispose ne doit pas être gaspillé !
Je leur adresserais ensuite un message d’espoir ! En effet, on a souvent le sentiment d’être piégé dans un cercle sans fin, un tourbillon infernal dont on ne peut s’échapper… je leur confierais qu’il ne faut pas désespérer d’aller un jour mieux, voire bien. Je suis la preuve que l’on peut physiquement s’en sortir puisque depuis quelques mois je retrouve une vie normale. Bien sûr, nous n’avons pas encore d’enfant … mais nous restons optimistes sur la finalité de notre parcours d’adoption. Je dirais donc de ne jamais baisser les bras.
Merci beaucoup Blandine pour avoir prêté ton talent de plume à toutes les endogirls et pour ton soutien à l'action de Lilli H. et ELHE.
Toutes ensemble, nous faisons avancer les choses !
Vous aussi, découvrez le très beau livre de Blandine, disponible en e-book ou livre relié chez Amazon, à la FNAC, et dans vos librairies .
Une lecture forcément émouvante et un geste pour accompagner nos projets.
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Une lecture forcément émouvante et un geste pour accompagner nos projets.