La Réalisatrice : Sara Grimaldi
Interview de Sara GRIMALDI, réalisatrice du spot « Endométriose, Parlons-En / Real Disease, True Hope »
Comment est né ce film Sara ? "Nous avons élaboré plusieurs scénarios avec l’équipe de Lilli H. et nous avons finalement retenu celui-ci. L’autre projet en finale avait une fin plus dure, plus noire. Peut-être plus proche de la réalité de beaucoup d’entre nous… Mais j’avais à cœur que mon film ne soit pas que le reflet d’une pathologie douloureuse. Je voulais qu’il porte l’espoir, et les filles de Lilli H. souhaitaient aussi que ce film passe un message positif. Notre volonté était bien sûr de donner à voir toutes les souffrances, autant physiques que sociales, qu’engendrent l’endométriose. Mais aussi d’incarner à l’écran la victoire que nous espérons toutes un jour obtenir face à la maladie. C’est tout l’enjeu d’ailleurs du combat : quand on est atteinte d’une maladie récidivante et incurable, il n’y a pas d’autre choix pour continuer que de trouver comment gagner contre SA maladie, selon la forme qu’elle prend et la vie qu’on a." |
Ne crains-tu pas que certaines malades ne se reconnaissent pas dans le parcours de ton héroïne ?
"Ce n’est pas le but, mais oui, j’en suis bien consciente. Mais nous savons toutes que l’endométriose ne peut pas être résumée à une problématique d’infertilité. Je ne cherche pas à dire ici que la maternité est l’ultime objectif de toute endogirl, pas du tout. La maternité dans le film est un symbole, le symbole de la victoire contre la maladie. C’est comme cela que je l’ai inscrite dans le scenario. Avec aussi le souhait que cette belle fin marque les esprits de façon positive. On n’est pas là pour faire pitié et faire « pleurer dans les chaumières » sur notre maladie. Je voulais que ce film montre que les endogirls sont des combattantes et qu’elles doivent avoir une énergie et une endurance exceptionnelles pour vivre la vie qu’elles veulent, sur des choses qui pour d’autres femmes vont juste de soi : une vie de couple, une carrière, un bébé. Et plus simple encore : marcher, sortir, sans traitements, sans opérations… Je voulais que les gens n’aient pas envie de s’apitoyer mais de s’associer à notre combat pour que demain, les endogirls soient mieux comprises et, espérons-le, mieux soignées. "
Sara GRIMALDI est réalisatrice. D’origine italienne, elle vit en France depuis 6 ans.
Sara a commencé à souffrir de manière intense il y a un peu plus de 4 ans, sans savoir encore aujourd’hui depuis quand elle est effectivement atteinte d’endométriose. Elle a connu l’errance médicale, l’incompréhension et l’isolement caractéristiques de la maladie. Aujourd’hui, elle veut mettre son talent au service d’une meilleure connaissance de la maladie et participer ainsi au changement des mentalités autour de l’endométriose.
www.saragrimaldi.com www.bluedogproduction.com
"Ce n’est pas le but, mais oui, j’en suis bien consciente. Mais nous savons toutes que l’endométriose ne peut pas être résumée à une problématique d’infertilité. Je ne cherche pas à dire ici que la maternité est l’ultime objectif de toute endogirl, pas du tout. La maternité dans le film est un symbole, le symbole de la victoire contre la maladie. C’est comme cela que je l’ai inscrite dans le scenario. Avec aussi le souhait que cette belle fin marque les esprits de façon positive. On n’est pas là pour faire pitié et faire « pleurer dans les chaumières » sur notre maladie. Je voulais que ce film montre que les endogirls sont des combattantes et qu’elles doivent avoir une énergie et une endurance exceptionnelles pour vivre la vie qu’elles veulent, sur des choses qui pour d’autres femmes vont juste de soi : une vie de couple, une carrière, un bébé. Et plus simple encore : marcher, sortir, sans traitements, sans opérations… Je voulais que les gens n’aient pas envie de s’apitoyer mais de s’associer à notre combat pour que demain, les endogirls soient mieux comprises et, espérons-le, mieux soignées. "
Sara GRIMALDI est réalisatrice. D’origine italienne, elle vit en France depuis 6 ans.
Sara a commencé à souffrir de manière intense il y a un peu plus de 4 ans, sans savoir encore aujourd’hui depuis quand elle est effectivement atteinte d’endométriose. Elle a connu l’errance médicale, l’incompréhension et l’isolement caractéristiques de la maladie. Aujourd’hui, elle veut mettre son talent au service d’une meilleure connaissance de la maladie et participer ainsi au changement des mentalités autour de l’endométriose.
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