Témoignages

Lisa CIPRIANI, actrice, interprète la jeune fille adolescente
Lisa, comment es-tu arrivée sur ce projet ?
Je collaborais déjà avec Sara sur un autre film quand elle m’a parlée de la maladie dont elle est atteinte, qui la faisait beaucoup souffrir et l’empêchait souvent de travailler. J’ai été très étonnée de découvrir l’existence de l’endométriose et plus encore de voir à quel point cette maladie était dure. Aussi quand Sara m’a contactée pour faire ce spot, je n’ai pas hésité une seconde.
Comment s’est passé le tournage ?
C’était une ambiance particulièrement positive avec aussi beaucoup d’émotion. Tout le monde a travaillé bénévolement, nous étions donc là pour la bonne cause et nous nous sommes bien entendus pendant les 3 journées qui nous ont été nécessaires pour tourner toutes les scènes. Beaucoup de personnes au sein de l’équipe sont touchées, directement ou indirectement, par l’endométriose. Pendant certaines scènes, j’ai ressenti leur grande émotion à voir se traduire en images ce qu’elles avaient pu endurer ou ce qu’elles enduraient encore.
Lisa, comment es-tu arrivée sur ce projet ?
Je collaborais déjà avec Sara sur un autre film quand elle m’a parlée de la maladie dont elle est atteinte, qui la faisait beaucoup souffrir et l’empêchait souvent de travailler. J’ai été très étonnée de découvrir l’existence de l’endométriose et plus encore de voir à quel point cette maladie était dure. Aussi quand Sara m’a contactée pour faire ce spot, je n’ai pas hésité une seconde.
Comment s’est passé le tournage ?
C’était une ambiance particulièrement positive avec aussi beaucoup d’émotion. Tout le monde a travaillé bénévolement, nous étions donc là pour la bonne cause et nous nous sommes bien entendus pendant les 3 journées qui nous ont été nécessaires pour tourner toutes les scènes. Beaucoup de personnes au sein de l’équipe sont touchées, directement ou indirectement, par l’endométriose. Pendant certaines scènes, j’ai ressenti leur grande émotion à voir se traduire en images ce qu’elles avaient pu endurer ou ce qu’elles enduraient encore.
Que retires-tu de cette aventure ?
Ce qui me choque plus, c’est l’indifférence et même l’ignorance vis-à-vis de la souffrance des femmes atteintes d’endométriose. Je trouve ça triste, il est important qu’on sache se montrer à l’écoute de ce type de douleur. Et puis, il est aussi vraiment dommage qu’on ignore presque tous que cette maladie existe, quand on voit les ravages qu’elle cause et le nombre de femmes que cela concerne. On devrait en parler aux jeunes filles au collègue ou en lycée pour qu’elles connaissent cette maladie. Il ne s’agit pas de dramatiser ou de paniquer dès qu’on a un peu mal au ventre mais d’avoir le réflexe de ne pas laisser traîner si on a des douleurs vraiment importantes. C’est le message que je vais passer autour de moi désormais, j’en parle déjà à mes proches et mes amies, et j’espère que grâce à ce film, de plus en plus de gens le feront.
Lisa Cipriani est une actrice française née en 1995. Depuis 2006, elle a tenu plusieurs rôles à la télévision et au cinéma ('Tous les soleils' de Philippe Claudel, 'Demandez la permission aux enfants' d’Eric Civanyan).
Ce qui me choque plus, c’est l’indifférence et même l’ignorance vis-à-vis de la souffrance des femmes atteintes d’endométriose. Je trouve ça triste, il est important qu’on sache se montrer à l’écoute de ce type de douleur. Et puis, il est aussi vraiment dommage qu’on ignore presque tous que cette maladie existe, quand on voit les ravages qu’elle cause et le nombre de femmes que cela concerne. On devrait en parler aux jeunes filles au collègue ou en lycée pour qu’elles connaissent cette maladie. Il ne s’agit pas de dramatiser ou de paniquer dès qu’on a un peu mal au ventre mais d’avoir le réflexe de ne pas laisser traîner si on a des douleurs vraiment importantes. C’est le message que je vais passer autour de moi désormais, j’en parle déjà à mes proches et mes amies, et j’espère que grâce à ce film, de plus en plus de gens le feront.
Lisa Cipriani est une actrice française née en 1995. Depuis 2006, elle a tenu plusieurs rôles à la télévision et au cinéma ('Tous les soleils' de Philippe Claudel, 'Demandez la permission aux enfants' d’Eric Civanyan).

Jessica GEORGES, actrice, interprète la femme adulte
Jessica, est-ce que tu connaissais l’endométriose avant d’intégrer le casting du film « Endométriose, parlons-en » ?
Justement, je n’en avais jamais entendu parler ! Quand Sara m’a proposé le scénario, j’ai été touchée par son histoire et choquée de ne découvrir que maintenant l’existence de cette maladie. Et quand j’ai parlé du projet autour de moi, j’ai été frappée de constater que systématiquement, dans l’assemblée, une ou plusieurs personnes étaient concernées. C’est fou de constater combien l’endométriose touche de monde autour de soi. Ça m’a vraiment interpellée et j’ai eu envie de défendre ce projet.
Quels souvenirs gardes-tu du tournage ?
Nous avons eu la chance de tourner dans de très bonnes conditions car beaucoup de portes se sont ouvertes pour nous aider à trouver du matériel, des locaux… Et qu’en tant que comédienne, le film m’a permis de travailler dans un registre qui m’est peu familier. Je joue plutôt des amoureuses, des romantiques. Ça a été une expérience de tenir un rôle dur, où je me suis vue noircie, en souffrance… Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est de voir combien les différentes scènes ont touché les nombreuses « endogirls » présentes sur le plateau. J’ai ressenti à quel point elles devaient être fortes pour dépasser la maladie. Ça a été un tournage plein d’émotions.
Quel message voudrais-tu passer aujourd’hui pour l’endométriose ?
Un seul, très simple : il faut que ça bouge ! Que ça bouge vraiment, au niveau recherche, au niveau traitements, au niveau politique. Je soutiendrai autant que je pourrais ce combat !
Jessica Georges est une actrice et modèle française. Elle joue au cinéma ('Des amours, désamour' de Dominique Bachy, 'Violences des échanges en milieu tempéré' de Jean-Marc Moutout, 'Le Ciel, les Oiseaux et... ta mère !' de Djamel Bensalah, 'Ça reste entre nous' de Martin Lamotte) et à la télévision. Actuellement elle interprète notamment le rôle récurrent du Dr Molinaro dans la série 'Une histoire, une urgence' sur TF1.
Jessica, est-ce que tu connaissais l’endométriose avant d’intégrer le casting du film « Endométriose, parlons-en » ?
Justement, je n’en avais jamais entendu parler ! Quand Sara m’a proposé le scénario, j’ai été touchée par son histoire et choquée de ne découvrir que maintenant l’existence de cette maladie. Et quand j’ai parlé du projet autour de moi, j’ai été frappée de constater que systématiquement, dans l’assemblée, une ou plusieurs personnes étaient concernées. C’est fou de constater combien l’endométriose touche de monde autour de soi. Ça m’a vraiment interpellée et j’ai eu envie de défendre ce projet.
Quels souvenirs gardes-tu du tournage ?
Nous avons eu la chance de tourner dans de très bonnes conditions car beaucoup de portes se sont ouvertes pour nous aider à trouver du matériel, des locaux… Et qu’en tant que comédienne, le film m’a permis de travailler dans un registre qui m’est peu familier. Je joue plutôt des amoureuses, des romantiques. Ça a été une expérience de tenir un rôle dur, où je me suis vue noircie, en souffrance… Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est de voir combien les différentes scènes ont touché les nombreuses « endogirls » présentes sur le plateau. J’ai ressenti à quel point elles devaient être fortes pour dépasser la maladie. Ça a été un tournage plein d’émotions.
Quel message voudrais-tu passer aujourd’hui pour l’endométriose ?
Un seul, très simple : il faut que ça bouge ! Que ça bouge vraiment, au niveau recherche, au niveau traitements, au niveau politique. Je soutiendrai autant que je pourrais ce combat !
Jessica Georges est une actrice et modèle française. Elle joue au cinéma ('Des amours, désamour' de Dominique Bachy, 'Violences des échanges en milieu tempéré' de Jean-Marc Moutout, 'Le Ciel, les Oiseaux et... ta mère !' de Djamel Bensalah, 'Ça reste entre nous' de Martin Lamotte) et à la télévision. Actuellement elle interprète notamment le rôle récurrent du Dr Molinaro dans la série 'Une histoire, une urgence' sur TF1.