Généralités :

L’endométriose reste la même maladie, qu’elle se développe chez l’ado ou chez la femme adulte, c’est à dire le développement anarchique de la muqueuse utérine nommée endomètre sur d’autres organes que ceux où elle doit se trouver normalement. Toutefois, chez l’adolescente, on trouve souvent plus de lésions atypiques et souvent moins étendues que chez l’adulte.

Les outils de diagnostic sont, comme pour l’adulte, l’échographie, L’IRM et la cœlioscopie (cette dernière est rarement envisagée chez les ados). Il arrive que la faible étendue des lésions ne permette pas de rendre ces examens efficaces.

Le diagnostic est alors posé sur le caractère répétitif des douleurs et la persistance de ces douleurs malgré les traitements engagés.

Le diagnostic précoce de l’endométriose chez l’adolescente permet de mettre en place très tôt les stratégies thérapeutiques pour limiter son extension, et préserver la fertilité.

Les solutions médicales reposent sur les mêmes principes quel que soit l’âge de la patiente. On limite la survenue les règles de façon à limiter la progression de la maladie. Généralement, on prescrit la prise de contraceptif ou progestatif en continu, ce qui stoppe la survenue des règles, limite la douleur et la progression de la maladie.

Chez l’adolescente, la chirurgie est rarement envisagée. Les médecins sont souvent réticents à pratiquer des interventions chirurgicales telles que la cœlioscopie. En effet, le risque de créer une aggravation de l’état de la patiente, notamment en favorisant l’apparition des adhérences, serait contraire à son intérêt.


J’ai un doute… quand consulter ?

• Dés les premières règles, si la douleur résiste aux médicaments anti-douleurs classiques (paracétamol) je dois consulter et expliquer clairement à quel point j'ai mal, qu'est ce que j'ai fait pour tenter de soulager, est-ce que ça a marché, est ce que c'est à chaque fois, quel schéma je peux tracer de mes douleurs par rapport à mon cycle (mal le premier jour seulement, les jours qui précèdent, tout le long des saignements etc)

• Si je ressens, lors de mes règles ou quelque jours avant :

                * Une douleur qui m’empêche de marcher normalement
                * Une douleur qui me ceinture le bas ventre, le dos et qui descend parfois dans les jambes jusqu’aux genoux
                * Une douleur qui dure des heures, voire des jours.

La douleur, comment la gérer ?

• La prise des anti-douleurs

           Tout d’abord il ne faut pas abuser des médicaments. Même si la douleur persiste, il ne faut pas dépasser le nombre de médicaments prescrits.
           Il vaut mieux téléphoner au médecin pour lui dire que la douleur et toujours présente alors que vous avez pris le traitement tel qu’il vous l’a
           donné. Ainsi, votre médecin pourra choisir un autre anti-douleurs plus adapté à votre douleur.

            Les trucs et astuces des adultes atteintes d’endométriose sont aussi valables pour les ados.  Pensez à la bouillotte bien chaude de
            vos (grand-)mères pour soulager momentanément la douleur.

• Un outil pour vous aider à savoir quand consulter
  

           Si votre douleur et supérieure à 7 et ce plusieurs jours d’affilée ou plusieurs heures d’affilée, vous devez impérativement
           consulter.