Alimentation et endométriose

  • Des études ont montré que certains aliments, dont la caféine et le sucre, augmentent les symptômes du syndrôme prémenstruel. De plus, certains d’entre eux stimulent  la production de prostaglandines pro-inflammatoires qui entraîne une augmentation de l’inflammation dans le corps, ce que les endogirls doivent absolument éviter.
  • Le gluten est aussi pointé du doigt. Selon Dian Shepperson Mills, nutritionniste et directrice de  the Endometriosis and Fertility Clinic (UK), elle-même atteinte d’endométriose sévère, un grand nombre de femmes voient leurs douleurs abdominales diminuer ou disparaître quand elles suppriment le gluten de leur régime. Cette dame a d’ailleurs supprimé ses propres symptômes en changeant son alimentation .Depuis, elle a aidé un grand nombre de femmes à vaincre l’endométriose et l’infertilité qui y est associée.
  • Plusieurs aliments sont à proscrire lorsqu’on vise à diminuer la douleur, à réduire le processus inflammatoire, et à minimiser la production d’oestrogène qui stimule l’endométriose, en voici un récapitulatif :

ATTENTION : la quantité de fibres peut être trop importante pour les endogirls ayant une atteinte digestive.

De plus, un changement d’alimentation trop brutal peu favoriser les abandons . Mieux vaut réduire et éliminer les aliments progressivement.  Vous pouvez commencer par ceux qui vous plaisent le moins, et n’êtes pas obligées de tout appliquer à la lettre si c’est trop difficile pour vous…

Enfin, si vous souhaitez éliminer les produits laitiers, sachez que le risque d’ostéoporose déjà élevé chez les endogirls à cause des ménopauses artificielles à répétition peut être encore augmenter. Il est donc essentiel d’avoir un apport de calcium différent. Outre les comprimés de calcium pur, vous pourrez trouver une source naturelle de calcium dans les brocolis, épinards, chou frisé, tofu, graine de sésame, amandes, figues, saumon et sardine.

En remplacement de la viande, vous trouverez les AJR en protéines dans les haricots, légumineuses, et fruits à coque (noix de pécan, noix de cajoux, pistaches, noisettes, amendes…) à grignoter tel quel ou à glisser dans vos salades…

 

A lire aussi :

-  tout savoir sur les 5 fruits et légumes par jour : portions indicatives et quelques idées pour augmenter facilement notre consommation.

- Soulager l’endométriose en biosanté de Patrick Hoor, ostéopathe énergéticien.

- Contribuer à soulager l’endométriose de Fabienne Goddyn, naturopathe.

5 réflexions sur “ Alimentation et endométriose ”

  1. Bonjour,
    Merci pour ce récapitulatif. Est-il directement tiré du livre de Dian Shepperson? Parce que dans son livre, elle ne conseille de supprimer le gluten que si l’on y est sensible (le supprimer puis le réintroduire pour faire un test), sinon supprimer le blé suffit. Concernant les viandes, elle conseille d’éliminer les plus grasses: boeuf, porc, agneau. Les volailles peuvent être consommées. Attention au tofu qui est fait à partir du soja, donc il ne peut pas toujours remplacer la viande. Concernant le sucre, il est difficile de l’éliminer complètement donc il faut privilégier le sucre brun, non raffiné.
    Elle précise aussi que ses recommandations premières sont de manger des fruits et légumes FRAIS (sauf les agrumes) si possibles bios et éviter absolument les produits transformés contenant des additifs et autres conservateurs.
    Votre tableau est très strict et tel qu’il est, ce type de régime me semble très difficile à suivre, c’est pour cela que je souhaitais donner quelques pistes pour « modérer » un peu et pouvoir continuer à faire ses courses (presque) normalement!

  2. Bonjour,
    Je regardais une vidéo hier qui disait : plus on souffre, plus on a le courage de suivre un régime alimentaire strict et de s’y tenir.
    C’est de cette façon que j’ai réussi à « réduire au silence » l’endométriose, même si elle est toujours là, comme une épée de Damoclès.
    Plus de gluten, lait de vache, sucre, ni de viandes rouges dans mon alimentation.
    Associé à un traitement de phytothérapie+homéopathie, et à une hygiène de vie qui cherche à garder le stress sous contrôle (marche, yoga, réflexothérapie), je vis assez bien avec l’endométriose. La taille des nodules et des implants, et les inflammations sont en régression. J’ai pu éviter un enième recours à la chirurgie, et pu retrouver mon énergie d’ »avant ».
    Je viens de lire avec intérêt les remarques sur l’Enantone. C’est scandaleux qu’on ait pu nous prescrire ce produit. Quand je repense à mon parcours, c’est tout qui est scandaleux : l’attitude de certains médecins, leur ignorance, leur approche, leur agressivité parfois devant mon refus de suivre leurs prescriptions et d’avaler leurs médicaments-poisons.
    Bon courage à toutes, il en faut des tonnes !
    Anne

  3. Bonjour,

    Cela fait 4 ans maintenant que l’endométriose m’a été diagnostiquée. J’ai été opérée à plusieurs reprises (stade 4) afin de nettoyer le tout. Suite aux opérations, je pensais que la douleur allait diminuer. Un peu seulement. J’ai alors fait des recherches sur Internet, et je suis tombée sur des sites disant qu’il valait mieux éviter les produits industriels et consommer uniquement des produits laitiers bio.
    Je ne mange pas de plats préparés (je cuisine des produits frais), par contre mon défaut était que tous les matins, je mangeais un bol de céréales, et les yahourts c’était toujours par 2, j’adorais ça.
    Du coup, j’ai fait le test, pendant un mois je n’ai pas réduit ma consommation de yahourts mais je suis passée au bio. Il y a eu un léger mieux au niveau des douleurs, mais ce n’était toujours pas ça. Je me suis alors forcée à continuer mon test, le mois suivant, 0 yahourt (cela a été très dur). Là j’ai vraiment sentie une diminution des douleurs, du coup j’ai continué et j’ai supprimé aussi mes céréales du matin (elles sont industrielles avec plein de soja). J’ai vraiment moins de douleurs.
    Aujourd’hui, je vis beaucoup mieux, je ne dirais pas que je n’ai plus du tout mal, mais c’est largement supportable (1 advil le 1er jour ou 2ème jour). J’ai donc supprimé les yahourt, mais je continue à manger du beurre, à faire des gâteaux avec de la crème ou du beurre, je mange aussi pas mal de fromages (j’adore ça aussi). J’ai eu 3 série de 3 ou 4 mois de décapeptpyl, et je n’ai jamais eu de problèmes osseux (je fais du sport).
    J’ai essayé de réduire ma consommation de café aussi, mais là j’ai plus de mal.
    Pour conclure, je pense que chacune avons une alimentation différente, je vous conseille de faire des tests, pendant 1 mois supprimer un aliment et voir si cela a des conséquences et ainsi de suite, en faisant attention tout de même à avoir une alimentation équilibrée.

  4. Bonjour,
    cela fait 3 ans que j’ai été diagnostiqué et après ma dernière intervention l’année dernière (ablation de l’ovaire droit et résection de l’intestin et du rectum) on m’ a annoncé qu’il n’y avait plus rien mais 4 mois après, écho de contrôle et kyste sur l’ovaire gauche et des adhérences partout. Donc mon mari et moi nous avons cherché des astuces pour éviter le pire (ablation de l’ovaire gauche) et ma belle-mère est tombée sur un article dans un magazine dans lequel une dame atteinte elle aussi d’endométriose parlait de sa rémission grâce aux plantes et de fil en aiguille, je suis tombée sur des articles sur internet des médecins parlaient de l’intérêt des plantes.
    Depuis je prends de l’huile de bourrache, de l’huile de poisson et du chardon marie ( en accord avec mon médecin traitant), j’ai également limité ma consommation de produits laitiers(avant mini 4 yaourts par jour plus fromage et maintenant 1), de viande rouge (avant 3 ou 4 fois par semaine et maintenant une fois par semaine) et de café (avant mini 4 par jour maintenant 1).En 4 mois de ce traitement, le kyste a disparu mais les adhérences sont toujours là donc là j’essaye une nouvelle plante l’achillée millefeuille (associée à de l’extrait de pollen et du propolis) qui doit aider à réduire les inflammations en association avec le lutenyl .Et bien sûr rien de tel qu’une alimentation équilibrée avec des fruits et légumes frais et surtout pas de soja et d’agrumes(oestrogéniques).
    En espérant que ça puisse aider quelqu’un.
    Bon courage à toutes.

  5. Bonjour,
    de mon côté j’ai modifié mes habitudes alimentaires, et en deux cycles j’ai pu en constater les effets sur mes douleurs et le volume de mes règles.
    - Plus de produits laitiers (sauf fromage, je craque…) ;
    - Plus de sucre (on s’y fait en deux semaines) ;
    - Plus de sel ( idem que pour le sucre) ;
    - Plus de viande rouge, ou occasionnel ;
    - Plus de gâteaux industriels, je les fais moi-même ;
    - Plus de céréales ;
    - Pas de chocolat si moins de 70% de cacao ;
    - Des viandes blanches 2 à 3 fois par semaine maximum ;
    - Augmentation du poisson et autres produits de la mer ;
    - Des fruits frais et légumes en grande quantité, notamment des fruits rouges (l’utérus aime, les inflammations détestent).

    Du côté des infusions bio :
    - feuilles de framboisier (tonifie l’utérus) ;
    - achillée millefeuille (contre les douleurs menstruelles, décongestionnant, antispasmodique) ;
    - feuilles d’ortie (contre les hémorragies utérines, irrigation des reins de la vessie et des voies urinaires en cas d’inflammation) ;
    - thym (troubles gastro-intestinaux mineurs) ;
    - eucalyptus (contre l’inflammation chronique de la muqueuse intestinale).

    En cure :
    - magnésium (contre les crampes).

    Je suis surtout bluffée par la diminution du volume des règles. Quant aux douleurs, pour l’instant je dirais qu’elles ont diminué de moitié.

    Si j’y ajoute vos conseils, cela va devenir magnifique !
    Courage à toutes

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