Elodie H - 24 ans

  • Nom : H.
  • Prénom : Elodie
  • Année du témoignage : 2011

« Moi Elodie, 24 ans, mariée il y a bientot 2 ans, en couple depuis 7 ans….

Tout a commencé quand mon mari David me demande un enfant… j’avais envie de lui faire plaisir mais ce que je voulais d’abord c’est que je sois embauchée. Jj’ai connu la galère étant jeune, passée de famille d’accueil en famille d’accueil, puis j’ai atterri a l’âge de 9 ans en foyer, et en tout honnêteté je n’ai connu la vie de famille et tout ce qui va avec qu’a l’âge de 16 ans avec mes parents adoptifs, et moi ce que je voulais c’est construire ma famille en commençant par de bonnes bases. Je commence en contrat a l’hôpital de Bayonne, puis 3 ans après me voila titulaire! Ouf, c’est bon, on peut passer aux choses sérieuses… nous essayons mais rien ne vient, je suis vexée car ma sœur a 4 enfants et qu’elle a commencé a l’âge de 16 ans. Mon autre sœur a 3 petit mecs aussi, les deux ne travaillent pas… Une injustice commence a se faire sentir… on ne se prend pas forcément la tête avec sa même si…..mais nous devions organiser au mieux notre mariage… Presque 1 an et demi plus tard, soit 3 mois après notre union une illumination…. je me dis  » mais Elodie sa fais longtemps que tu n’as pas eu tes règles »! Donc me voila partie à la pharmacie acheter un test de grossesse, je rentre a la maison, le fait, et là s’affiche + 3 semaines! Houla je ne savais pas si je devais y croire!!! David occupé avec mon frère, comment lui annoncer tel était le dilemme!! Alors j’ai tout simplement fais un joli petit paquet cadeau avec… du papier toilette, original!!! Le soir venu je lui donne, il ne comprenait pas, puis en ouvrant les larmes lui coulaient, nous étions aux anges.

Je ne suis pas de nature inquiète j’en parle juste a ma meilleure amie et à ma collègue. Elles me harcelait pour prendre un rendez vous avec un gynéco, chose faite un mois plus tard, et il me confirme la grossesse, fait 2 prise de sang. Puis je prends rendez-vous avec l’hopital de Mont de Marsan pour faire la première echo du premier trimestre. Je suis alors enceinte de 14 semaines, j’ai étais malade à vomir jour nuit, ça ne s’arrêtait jamais. Du jour au lendemain j’avais pris du bide comme si j’etais enceinte de 6 mois!!! Avec le gynéco super contact, je lui ai demandé de ne pas nous cacher les choses car je travaillais à l’hopital, et je sais que les medecins cachent beaucoup de chose aux patients… apres un bon feeling nous voilà partis pour l’echo, donc je m’attendais à voir un bébé bien développé à 14 semaines… normalement on le voit bien… et puis là je regarde l’ecran, je vois juste un embryon, je regarde David un grand sourire, tout content de voir un œuf puis nos regard avec le gynéco n’a fait que confirmer ce que je pensais, puis je lui dis  » il est mort? » d’une voix douce il me repond  » oui Madame L. Il y a de fortes chances qu’il soit mort. Demain on refait une echo de confirmation je suis sincèrement désolé ». La terre s’arrête de tourner et je m’effondre. Pourquoi moi? Pourquoi moi qui ai une situation stable, ça peut m’arriver. Mon mari discute avec le Docteur D puis nous repartons. Avec ma collègue au téléphone, on a essayé de trouver des solutions : peut-être que le test disait faux? Mais le lendemain il nous confirme que l’embryon est mort, il faut passer au bloc pour un curetage. Je garde le sourire, j’essaie d’être forte, c’est pas ma nature de faire la gueule et de me morfondre sur mon sort devant les gens.

Apres ce premier curetage, le docteur me fait une echo de contrôle pour vérifier qu’il a tout enlevé echo normale, vous sortez! Alleluia me voilà à la maison chouchoutée par mon mari, un vrai bonheur…

Puis voila, en plus des hémorragies, une douleur inexistante auparavant, un mal au ventre en bas à droite!!! Mais bon je souffre en silence et je me dis « c’est le jeu ma pauvre Lucette », c’est pas grave, faut avancer, et je prends sur moi. Une dizaine de jours apres l’intervention, rendez-vous pour un contrôle. Les choses étaient revenues, qu’est-ce que ça pouvait bien être? Il me parle de grossesse molaire, je l’écoute jusqu’a qu’il me dise qu’il faut repasser au bloc, et là c’est le drame! Encore un arrêt, mon dieu que je n’aime pas ça! Je vais avoir droit au questionnaire quand je vais reprendre le boulot, je vais etre encore désagreable!!! Deuxieme intervention nikel, ça s’est bien passé, mais j’ai de la fievre. 4 jours d’hospitalisation, je prends sur moi mais la moindre personnes qui vient je craque, j’ai honte… puis rentrée a la maison je me requinque. Toujours cette douleur, je vis avec, j’en ai pris l’habitude… et toujours les hémorragies. Ca me perturbait quand meme, j’etais fatiguée, je ne faisais que dormir. J’annule 2 rendez-vous de contrôle : pas le courage d’y aller, mais surtout peu d’apprendre qu’il faut repasser au bloc…

Mais la c’est le gynéco en personne qui m’appelle : vous avez annulé deux rendez-vous, vous ne pouviez pas venir ou vous appréhendez? Il m’a cernée bien entendu! J’ai ma fierté et je lui réponds non je ne pouvais pas venir ( alors que j’étais en arrêt de travail ), il me demande de venir le lendemain donc le samedi car il était de garde. Les résultats de l’anapathe parlent de cellules musculaires, de terminaisons nerveuses… oui oui je comprends tout, il y a pas de soucis!! Puis bien entendu l’échographie, ma copine qui n’annonce toujours pas de bonne nouvelles : il y a encore des chose qui ont poussé, il faut repasser au bloc et envoyer à analyser. Puis après avoir reçu les resultats de l’anapathe,  il me transfèret à lyon car ils sont specialisés dans les grossesses molaires. Et allez une autre claque… ceci-dit une de plus ou une de moins ce n’est point grave, j’en ai pris l’habitude!!

Je repasse une troisième fois au bloc, ça s’est à nouveau bien passé!! Oufff, le gynéco a eu le malheur de dire qu’il partait un mois en congés et mon rendez-vous de contrôle etait la veille de ses vacances, donc bien entendu, ni une ni deux… bizarrement j’annule le rendez-vous au dernier moment, moi aussi je voulais avoir mes congés et reprendre enfin le boulot!!

Ma cadre supérieure qui m’appelait régulièrement pour avoir des nouvelles réussit a obtenir un rendez-vous avec un professeur à l’hôpital Saint André à Bordeaux. Nous y allons prendre un 2ème avis et quand vous y allez en vous mettant dans la tête qu’il va vous annoncer une bonne nouvelle, et bien vous reprenez une claque car pour lui aussi il faut partir à Lyon… En sortant j’appelle ma cadre pour lui dire que je reprenais le boulot le lundi qui suivait et elle me demande de passer à la médecine du travail et aussi si j’ai le feu vert du médecin. Bien sûr que j’ai tout, même si c’est pas vrai, j’avais atteint un stade où il fallait, apres 3 mois d’arrêt de travail, que je reparte travailler car j’étais invivable.

Je reprends le boulot tant bien que mal car le problème les douleurs au bas ventre m’handicapent un peu… je fais avec et puis bosser avec des enfants malades vous apprend à relativiser… Le 18 août 2010, rendez-vous avec le gynéco, ça fait 3 jours que je ne saigne plus, il me fait l’echo et là miracle…… plus rien! Un utérus vide comme s’il n’y avait jamais rien eu, même lui ne s’en remettait pas! Donc pas de quatrième bloc! Je lui fais la bise, je suis heureuse, je ne l’avais pas prononcé depuis 4 mois . Il me prescrit une prise de sang à faire, et aussi la pilule, et me dit d’attendre un cycle et après de réattaquer…

En sortant de l’hôpital j’appelle David, je pleurais de joie au téléphone, lui aussi, et le soir venu nous fêtons ça au resto. Un rien nous rendait heureux… Fin décembre 2010, plus exactement le 18 decembre, je fais un test de grossesse positif mais je ne m’emballe pas, je le garde pour moi, hors de question de refaire une fausse joie à David! J’appelle le gynéco, lui dis que j’ai perdu un petit filet de sang et me dit de venir le lendemain, toujours pendant sa garde. Je dis bien au médecin que mon mari n’est pas au courant car je ne veux pas lui faire espérer quoi que ce soit… David vient avec moi et le médecin lui dit de nous attendre, on fait juste une echo de contrôle. Et là il me fait l’écho,  me confirme une deuxième fausse couche, demande à David de venir et lui explique, nous donne les ordonnances pour faire des bilans complets de stérilité puis un autre ordonnance avec des stimulants pour retomber enceinte… bilans et spermogramme faits, nous nous attaquons à bébé 3! Oula ça ne rigole pas les stimulants! Je tombe enceinte mais là c’est le drame : test grossesse positif, j’en parle avec David qui appelle le médecin. Il nous donne rendez-vous trois jours après, mais le lendemain un mal en bas du ventre me réveille à vomir de douleur, mais toujours plus forte que les autres plutôt que d’aller à l’hôpital… je pars travailler et les douleurs se sont atténuées. Dans la matinée une envie d’aller uriner, rien d’inquiétant en soi, et là le mal de ventre reprend, et je sens quelque chose descendre de mon vagin puis plus rien… je m’éssuie et là, comme un haricot transparent épais avec des filets de sang que je contemple pendant presque 15 minutes… puis je jette tout et tire la chasse, je suis choquée!!! J’appelle le doc qui me dit de venir dans la journée. Je demande à ma cadre qui accepte que je parte et me voila rentrée en fin de journée avec du cytotec pour évacuer les restes…

Plus les jours passent et plus la douleur qui devient à la fois une gêne et un handicap s’amplifie. Je travaille dans un service de pédiatrie et ce n’est pas évident de voir ces enfants malades, alors j’essai pour ma part de faire au mieux pour égayer les quelques minutes passés dans les chambres! Mais voila, plus ça va et plus j’ai des difficultés à mettre un pied devant l’autre car j’ai une sensation de poids en bas du ventre qui me descend dans la cuisse, rester debout longtemps n’était pas possible, mais rester assise non plus, alors il fallait que j’essaie de trouver un compromis entre les deux choses, ce que je n’ai jamais trouvé. Je suis quelqu’un de fort moralement mais je ne suis pas surhumaine et plusieurs fois ca m’est arrivée de sortir pleurer! Mes collègues ont toujours été sympa avec moi mais tu n’es pas ce que tu dois être et ça c’est dur à concevoir. Je deviens de plus en plus irritable, chose qui ne m’arrive que rarement.Je fais vivre un un enfer à mon mari et je me suis rendue compte (en faisant une psychothérapie toute seule car bien sûr cet état me rendait malade) que pour extérioriser ma douleur je me défoulais sur mon mari!!! Pas sympa je sais, mais ce n’etait pas contrôlable!!! Alors un jour de rtt je decide de me prendre en main et là j’appelle le gynéco, je lui dis qu’il faut que le rencontre c’est urgent!!! Je pense qu’il a été surpris de ma démarche et me dit de venir en suivant. Je rentre dans son bureau et il me dit Madame L. qu’est-ce qui se passe? Et là je m’effondre en larmes, je me mets dos à lui, je n’aime pas pleurer devant les gens, il vient s’assoir à côté, puis là je déballe mon sac en lui disant que j’essaie d’être forte car ce qu’il m’est arrivé c’est la vie, c’est comme ça et je devais faire avec! Mais cette douleur devenait envahissante pour moi et rien ne me soulageait. Je l’ai même accusé de m’avoir cassé quelque chose pour avoir mal comme ça. Du coup je vous promets que ça allait beaucoup mieux Puis en discutant, il me rappelle que les resultat sanguins n’étaient pas bons et que sans vouloir s’avancer trop, il pensait à une endométriose. Allez encore un mot scientifique dont je n’ai jamais entendu parler! Il blablate tout seul, je suis ailleurs, déjà j’essai de trouver une définition à ce mot quand le mot BLOC m’interpelle! Je lui demande deme répéter : il faut vous faire une coelio pour voir si c’est bien ça, ça fait un an que ça traine, j’ai essayé toutes sortes de traitements pour éviter ça, mais je n’ai plus le choix. Ok je n’ai pas le choix mais voilà, je sors de là avec une intervention prévu 4 jours après, soit le 4 avril dernier, sans savoir ce que ce mot endométriose signifie!

Je rentre à la maison comme si de rien n’était et David me demande comment s’est passé le rendez vous. Mince comment il sait? Je ne lui en ai pas parlé! Alors dans le doute je lui dis bien, ça s’est bien passé! Et il me dit « viens là, il faut que je te parle!!!  » Le docteur m’a appelé pensant que j’étais au courant que tu y es allée car il était inquiet de te voir rentrer dans l’état ou tu étais, et m’a dit qu’il pensait que tu avais de l’endométriose d’où tes douleurs incessantes jours et nuits, et que pour en avoir le coeur net il pratiquerait une coelio lundi ». J’étais ahurie, je me suis excusée de ne pas lui en avoir parlé mais en même temps je n’aurais pas su lui expliquer ce qu’il m’avait dit car je l’ignorais. Je n’avais retenu que 3 mots ENDOMETRIOSE BLOC COELIO et avec ça il n’irait pas loin.

Durant le week end ma petite soeur vient manger et étant au courant des faits elle a fait une recherche rapide sur internet et nous dévoile la definition! Ok nous ne sommes pas fins mais nous avons pris ça avec de l’humour pour mieux digérer, puis me elle me dit « j’ai lu différents témoignages, alors il y en avait notamment deux : le premier, la femme découvre au réveil qu’elle a une poche et l’autre, le chirurgien lui annonce qu’il a été obligé de tout enlever ». Un grand blanc envahit la maison, on se regarde et elle nous dit : non mais ça c’est les plus graves, toi Elo c’est sûr tu n’es pas atteinte à ce point!

Jour J….. arrivée 7h15, 7h30 descente au bloc ( il vous prend en premier au cas où ce serait plus long que prévu ), 7h44 dernier regard vers la pendule avant l’anesthésie, 11h26 salle de reveil ( la pendule juste en face de moi ). J’ai mal, j’ai les lunettes à oxygène, je somnole mais il faut vite que je soit bien reveillée pour rejoindre David dans la chambre, l’anesthésiste enclenche la pompe à morphine, je passe ma main sous les draps, tâtonne et comme un soulagement, ne sens que des points. L’anesthésiste me demande si ça va et avec une larme de soulagement je lui dis que oui! Aux alentourx de 12h je remonte dans la chambre et David fait le tour du lit, le brancardier lui demande si il y a un soucis et David lui dit non non non pas du tout je n’ai pas pu me retenir d’éclater de rire mais ça n’a duré point longtemps car ça tirait un peu. Les histoires de ma petite soeur nous avaient bien travaillé. Peu de temps après avoir était réinstallée dans la chambre le gynéco entre et raconte en détail ce qu’il a fait avec les photos a l’appui. OUHA j’étais en admiration devant des photos de mon intérieur en me disant que c’etait moche comment on était constitué. Il nous dit que l’intervention s’est très bien passée et qu’il y avait du boulot, mais que ça a bien confirmé l’endometriose. Il nous dit « j’en ai retiré un peu partout : utérus, vessie, intestin, ovaire », et il nous dit qu’il a dû faire une ablation de 2/3 de l’ovaire gauche et qu’il ne pouvait pas faire autrement mais que quand même ça avait été pris à temps et que si je continuait à ne rien dire des douleurs ça aurait pu être pire! Ok j’ai retenu la leçon, je ressors de l’hôpital avec une ordonnance de decapeptyl pour un mois et un rdv.

Rendez-vous de contrôle, la colle est partie, cicatrice ouverte, mais c’est pas grave… petite incision et colle… et hop c’est parti! Apres je reconnais que je n’ai pas été très agréable en lui disant que son intervention n’avait servi à rien, en fait c’etait l’injection qui n’avait rien fait et je passe alors sous enantone 3 mois. Toujours mal au bide, je repars voir le médecin pour un contrôle et je n’écoute pas tout le temps, mais j’avais retenu une chose, c’est que sous ménopause artificielle il n’y avait pas de follicule mais à l’echo il zoom sur l’ovaire et là ça n’a fait qu’un tour dans ma tete Je lui dis : des follicules ça non? Il me repond oui, et de forme anormale!! Je ne cherche pas à en savoir davantage, je dois repasser une echo 10 jours après, qui s’avère en amelioration donc c’est bon. Prochain rendez-vous à la fin du traitement. Juin, Juillet et Août il fait chaud, et je reconnais que la chaleur et les bouffées de chaleur ne sont pas agréables, de même que les sautes d’humeur, les insomnies et les maux de tete… à 24 ans qui aurait rêvé de vivre mieux!!! alala si l’humour n’existait pas je serais presque morte…

11 aout rendez-vous de fin de traitement de mami pause…… tout va bien dans le meilleur des mondes, les fetes de Dax arrivent, que du bonheur!!! Doc me fait une écho et me regarde avec un petit sourrire et me dit ça y est on a une première victoire! Vos ovaires sont complètement en pause! Youhou je pleure de joie, j’adore, depuis presque un an il n’avait pas annoncé de bonne nouvelle!!!! On discute de choses et d’autres et il me demande quand nous voulions commencer les FIV. Septembre? Octobre? Il me dit qu’il est en congés jusqu’à mi-septembre et me remet donc un mois sous enantone et quand il revient de congés, on discute du protocole…

Pour la deuxième fois en un an et demi je ressors de cet hôpital avec le sourire aux lèvres, prête à hurler sur les toits ma bonne humeur. Oui je reconnais que ca n’est rien comparé au fait qu’on vous annonce que vous allez être parents mais en passant par ces obstacles vous vous attachez à la moindre petite amélioration de votre état et ce bonheur je le partage avec mon mari, car il faut reconnaitre qu’être passés malheureusement par la nous a permis de nous souder davantage et cette épreuve je ne la traverse pas toute seule comme j’ai essayé de faire pour ne pas faire souffrir David. Après réflexion, je me suis rendu compte que c’était a deux qu’on se battait et que l’un comme l’autre nous gardions le sourire pour nous montrer qu’on est forts par notre fierté.

Après j’ai appris à relativiser beaucoup du fait de mon travail mais grâce à une petite fille de 4 ans, condamnée, qui m’a dit  » tu sais Elodie je suis née avec cette maladie et je sais que je vais en mourir, c’est comme ça, c’est la vie, je n’en veux à personne! »

Cette phrase m’est restée, elle signifie beaucoup pour moi et je reconnais que depuis ce jour-là que je me suis dit qu’elle a raison, ce qui m’arrive c’est comme ça, c’est la vie et pour le coup le sentiment de culpabilité s’était envolé…

 Maintenant mon prochain rendez vous le 28/09 donc nous verrons la suite de l’histoire!!! »