Importance de la prise en charge psychologique dans le traitement de l’endométriose

L’endométriose est une maladie bien trop complexe et usante pour lutter seule contre elle. Evidemment, il est essentiel d’avoir autour de soi des personnes de confiance qui peuvent nous entendre et surtout nous comprendre, nous rebooster dans les moments difficiles, mais aussi nous apaiser dans les moments de colère ou parfois juste accueillir nos larmes quand nous avons besoin d’évacuer.

Pourtant, nous savons toutes combien il est délicat de s’ouvrir, de parler de la maladie, de ses conséquences, d’aborder l’intimité, l’aspect parfois peu glamour de la chose…

Evidemment il existe les groupes de paroles, qui aident énormément et dans lesquels il naît souvent de belles amitiés. Pourtant, un suivi avec un professionnel pourra être salvateur. Il pourra vous permettre d’apprendre à vivre avec votre maladie, à affronter les moments difficiles ou particulièrement angoissant. Mais surtout il vous aidera à trouver vos propres réponses, vos propres armes, votre chemin au travers de l’endométriose.

Souvent le premier pas est difficile à faire, et plutôt stressant. Et puis la réponse toute faite « je ne suis pas folle ou dépressive » est tellement plus simple à dire… C’est vrai cependant ! Nous ne sommes ni folles ni dépressive. Mais cette maladie pourrait bien finir par nous achever si nous la laissons faire. Autant ne pas en prendre le risque.

Aller voir un psy, c’est aussi s’accorder du temps à soi. S’offrir une parenthèse dans nos vies de combattantes pour recharger les batteries, une bulle, un sas de décompression où on pourra dire tout le mal qu’on pense de l’endométriose et tout le ras le bol que nous inspire notre situation sans avoir peur de décevoir, de passer pour faible ou gnangnan, et surtout sans avoir peur de faire de la peine ou d’attirer la pitié. Un psy est un professionnel formé à l’écoute de son patient, avec un devoir d’objectivité et surtout sans aucune attache avec la personne qui parle. Donc aucun risque de l’attrister parce qu’il ou elle tient à nous et que ça lui fait de la peine de nous voir si mal ou d’entendre combien nous-même sommes tristes et abattues. Et ne nous mentons pas, nous le sommes toutes un jour ou l’autre…

Enfin, n’oublions pas qu’on parle ici de l’humain par excellence alors il faut qu’il y ait entente, atomes crochus comme on dit… Parfois trouver le thérapeute qui nous correspond peut être un peu long. Mais encore une fois, ça vaut le coup de le chercher parce que les bienfaits de cette rencontre-là sont tellement importants que ce serait dommage de s’en priver. Quelle que soit l’approche que vous choisirez, un soutien psychologique sera un allié précieux dans votre chemin vers la rémission. Alors pourquoi vous en priver ?

Pour aller plus loin :

http://chronisante.inist.fr/?2008-L-impact-des-maladies

http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/interventions_colloque_Sante_Societe_15_BD.pdf

http://www.medicalforum.ch/docs/smf/2013/10/fr/fms-01425.pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>