Olga - 34 ans

Bonsoir,

Je viens mettre ma pierre à l’édifice.

Tout comme vous toutes je souffre d’endométriose.

Tout a commencé en avril 2009 lorsque nous avons décidé de mettre bébé en route. D’atroces douleurs au niveau du rectum me paralysaient, impossible de marcher. Evidemment tous les mois, je me retrouvais en arrêt de travail, ce que je vivais très mal. Le regard des autres me dérangeait, j’avais l’impression d’être une fainéante aux yeux de mes collègues.

L’endométriose a été diagnostiquée un an plus tard en mai 2010. Une coelio fut programmée pour octobre 2010. En attendant celle-ci, j’étais sous Lutéran en continu, je revivais!!!!

Puis est venu le moment de l’intervention, je pensais sincèrement que j’allais être libérée de mes souffrances, mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. Les douleurs étaient bel et bien présentes, rien de changé. Le gygy ne comprenait pas, pour lui tout était nettoyé, je ne devais plus souffrir. Mais la réalité était tout autre. Je souffrais tant physiquement que psychologiquement, la douleur me terrassait, j’atteignais les 50 kgs pour 1,70 m. Le médicament antadys généralement donné pour l’endo n’avait aucun effet sur moi, on me fit donc passer au biprofénid, je pouvais me lever avec ce traitement, mais toujours impossible de travailler.

En janvier 2011, on nous dirigea vers la pma étant donné ma réserve ovarienne très faible. Ma 1ère stimulation pour la fiv eu lieu au mois de mars, cette dernière fut interrompue à cause de kystes. La 2ème eu lieu en mai, car selon les spécialistes il fallait faire très vite. En parrallèle depuis le mois de mars, je faisais de l’acupuncture et de l’hostéopatie pour soulager mes douleurs d’endo. Je dois dire que par ces pratiques, j’avais toujours mal, mais je pouvais aller travailler. Puis est venu le moment de la ponction, du transfert et du résultat de la pds qui s’est avéré positive. Aujourd’hui je suis enceinte de bientôt 6 mois, je me rends compte de la chance que j’ai étant donné le discours que l’on m’avait tenu.

J’avoue que je commence à penser à l’après accouchement, et j’espère que la grossesse aura eu un impact positif sur l’endo, sait-on jamais?

Il serait temps que la cpam nous prenne au sérieux, nous les femmes atteintes d’endométriose, et de sensibiliser l’opinion publique aux conséquences de cette maladie, je parle d’isolement social et financier.

Continuons le combat!!!

Olga, une future maman et femme atteinte d’endométriose de 34 ans.