Sus aux idées reçues !

Devant le franc succès de notre semaine de combat sur les idées reçues lors de l’édition 2013 de la semaine européenne de l’endométriose, nous avons décidé de récidivé régulièrement…

Voici donc la semaine de sensibilisation aux idées reçues sur les analogues GnRH…

Lundi 20 Mai 2013, idée reçues n°1 :

Pour commencer cette semaine sur le thème des analogues de la GnRh :

NON ! Les analogues de la GnRh ne guérissent pas l’endométriose.

Il est même possible dans un premier temps que votre corps intensifie la production d’œstrogènes et d’hormones de reproduction. Ce phénomène peut donner lieu à une accentuation provisoire de vos symptômes (en particulier les douleurs et les saignements). Ces symptômes persistent jusqu’à ce que les concentrations d’œstrogènes commencent à redescendre. Il est possible que vous observiez des saignements durant le premier mois de traitement.

Il est nécessaire de préciser qu’aujourd’hui il n’y a pas de traitement efficace contre l’endométriose…

Le choix de prendre ou non les analogues est très personnel, il dépend beaucoup de l’évolutivité de la maladie, mais aussi des symptômes…

Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, il y a le vôtre.

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Mardi 21 Mai 2013, idée reçue n°2 :

Dans toutes les notices il est déconseillé de dépasser 6 mois consécutifs de traitement.
Une addback therapy peut être conseillée en même temps que les analogues : il s’agit d’oestrogènes - en gel ou sous forme de pilule - qui diminuent les effets secondaires.

 

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 Mercredi 22 Mai 2013, idée reçue n°3 :

En raison de la baisse de production des œstrogènes, il est possible que vous ressentiez des effets comparables à ceux ressentis lors de la ménopause - la majorité des femmes connaissent ainsi des bouffées de chaleur. Ce symptôme est une indication que le médicament agit.
Moins fréquemment, vous connaîtrez peut-être aussi la sécheresse vaginale, les maux de tête, les sautes d’humeur, la dépression ou des modifications de libido. Chaque individu réagit différemment au traitement, vous ne subirez pas forcément ces effets.

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Jeudi 23 Mai 2013, idée reçue n°4 :

Ce traitement n’est pas à prendre à la légère.
Les analogues agissant directement sur l’hypophyse, il existe des cas graves de dérèglement hormonal impliquant une ménopause définitive ou encore des problèmes visuels. En effet le nerf optique est situé à proximité de l’hypophyse. Une modification de celle-ci peut entraîner une pression sur le nerf optique et une modification de la vision.

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 Vendredi 24 Mai 2013, idée reçue n°5 :

 

Les effets secondaires graves ne sont pas forcément perceptibles tout de suite. L’ostéoporose, par exemple, s’installe progressivement.
En cas de traitement de longue durée (supérieure à 6 mois) une ostéodensitométrie permet de surveiller la minéralisation des os.

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Samedi 25 mai 2013, idée reçue n° 6 :

Les analogues ne remplacent pas la contraception.
Il y a un risque de grossesse et une contraception non hormonale devrait être utilisée.
Dans les notices anglophones : il est conseillé d’utiliser des protections mécaniques sous analogues car le risque de grossesse existe.
http://santecheznous.com/drug_info_details.asp?channel_id=0&relation_id=0&brand_name_id=1428&page_no=2
Une grossesse survenant pendant le traitement comporte des risques pour le bébé. Le risque de malformations, de fausse couche, … est connu et décrit dans les notices anglophones… C’est pourquoi il est conseillé d’attendre quelques mois après la fin théorique du traitement, afin d’être sûre d’avoir complètement éliminé le produit.

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Dimanche 26 Mai 2013, idée reçue n°7 :

La prescription avant l’opération fait débat auprès des médecins, certains prescrivent des analogues avant l’opération afin d’avoir une opération plus facile avec moins de risques. Mais pour les petites lésions, le traitement peut en réduire la taille jusqu’à les rendre difficilement visible lors de l’opération. Ce qui réduit la possibilité de les enlever et donc les chances de rémissions.

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Lundi 27 Mai 2013, idée reçue n°8 :
A l’heure actuelle il n’existe pas de traitement spécifique de l’endométriose. Il faut savoir que l’utilité de ces médicaments n’a été étudiée sérieusement que dans le cancer de la prostate. On les a étendus à l’endométriose sans véritable preuve de leur utilité…
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Mardi 28 Mai 2013, idée reçue n°9 :

Il est important de bien différencier les progestatifs et les analogues.

Les progestatifs ne provoquent pas de ménopause artificielle et ne comportent pas les mêmes risques.
Toutefois de récentes études ont montré une augmentation du risque de survenue d’un cancer du sein chez les femmes ayant reçu un traitement prolongé. Le traitement par progestatif doit par conséquent être prescrit à la dose minimale efficace et pour une durée la plus courte possible.

*Pour aller plus loin : http://enantone-effets-secondaires.hautetfort.com/alerter_les_autorites_sanitaires/